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Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays "ne se rendra jamais" et mis en garde les Etats-Unis contre des "dommages irréparables" en cas d'intervention dans le conflit entre la République islamique et Israël.
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L'ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, un allié d'Israël, qui a appelé mardi l'Iran "à capituler sans conditions" et affirmé que les Etats-Unis pouvaient tuer le guide suprême.
Dans le même temps, l'Iran et Israël ont continué d'échanger des frappes de missiles, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) annonçant la destruction par Israël de deux bâtiments où "étaient fabriqués des composants de centrifugeuses", à Karaj près de Téhéran.
L'Iran, qui dément fabriquer l'arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la "guerre" lancée par Israël, qu'il a accusé d'avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.
"La nation iranienne s'oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s'opposera fermement à une paix imposée. "Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit", a dit l'ayatollah Khamenei dans une déclaration lue à la télévision d'Etat.
"Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables", a-t-il ajouté, en fustigeant des propos "inacceptables" de Trump.
Alors que les spéculations s'intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, Donald Trump a déclaré mardi: les Etats-Unis "savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+" mais ne comptent pas "l'éliminer (le tuer!), du moins pour le moment".
"Capitulation sans conditions", a-t-il encore dit sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l'espace aérien iranien.
- Sites de centrifugeuses détruits -
Selon des responsables américains, M. Trump n'a pas encore pris de décision et garde toutes les options sur la table.
Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l'ayatollah Khamenei mettrait "fin au conflit", et appelé les Iraniens à se soulever contre le pouvoir.
Depuis le début du conflit entre Israël et l'Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d'après le gouvernement.
Mercredi avant l'aube, "plus de 50 avions" de combat ont bombardé "une installation de production de centrifugeuses à Téhéran" et "plusieurs sites de fabrication d'armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol", a indiqué l'armée israélienne.
Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.
Selon l'AIEA, outre les deux bâtiments de centrifugeuses détruits, un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a été touché par les frappes israéliennes.
- Un drone israélien abattu -
Pour la première fois depuis le début du conflit, l'armée israélienne a annoncé qu'un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par un tir de missile.
Selon un média officiel iranien, la défense antiaérienne a abattu "un drone de pointe Hermès" dans le ciel d'Ispahan (centre).
En Israël, les forces israéliennes ont déclenché brièvement aux premières heures de mercredi une alerte aérienne, un responsable militaire faisant état du tir par l'Iran de 10 missiles balistiques, la plupart interceptés.
L'armée israélienne a aussi affirmé avoir intercepté plusieurs drones iraniens.
Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques sur Israël.
- La GBU-57 -
Les Etats-Unis ont dit renforcer leur "dispositif défensif" au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade située à Jérusalem jusqu'à vendredi.
Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.
Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Si Donald Trump choisissait d'engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.