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Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait "jamais" face à Israël, qui a multiplié mercredi ses attaques aériennes contre l'Iran et annoncé avoir détruit le quartier général de la sécurité intérieure à Téhéran.
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Au sixième jour de guerre, l'ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a mis en garde les Etats-Unis contre des "dommages irréparables" s'ils intervenaient dans le conflit.
Il réagissait aux menaces du président américain Donald Trump, allié d'Israël, qui a appelé mardi l'Iran "à capituler sans conditions" et affirmé que les Etats-Unis pouvaient tuer le guide suprême.
Donald Trump a entretenu le doute mercredi sur l'éventualité de frappes américaines. "Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a-t-il dit en ajoutant que l'Iran était entré en contact avec les Etats-Unis pour négocier et que sa patience était "déjà à bout".
L'armée israélienne avait annoncé peu avant des frappes contre des "cibles militaires" à Téhéran. De puissantes explosions ont été entendues à plusieurs reprises par des journalistes de l'AFP et plusieurs panaches de fumée étaient visibles dans l'est et le sud-est de la capitale.
Le Croissant-Rouge iranien a annoncé qu'une attaque israélienne avait eu lieu près de son bâtiment.
Affirmant disposer de renseignements prouvant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque sans précédent contre ce pays, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.
L'Iran, qui dément fabriquer l'arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter et accusé Israël d'avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.
"Cette nation ne se rendra jamais (sous la pression) de qui que ce soit", a dit l'ayatollah Khamenei mercredi dans un discours télévisé.
"Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont dit renforcer leur "dispositif défensif" au Moyen-Orient et envoyer dans la région leur porte-avions Nimitz.
- Stations-service "bondées" -
En Iran, les frappes israéliennes ont fait 224 morts, selon un bilan officiel datant de dimanche. Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l'Iran, qui ont atteint des zones urbaines, ont fait 24 morts en Israël, selon le gouvernement.
A Tel-Aviv, de nombreux Israéliens ont passé mercredi une nouvelle nuit sur le qui-vive, prêts à se rendre dans les abris à chaque alerte.
A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées devant les stations-service.
A la frontière avec l'Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, rentrait chez lui mercredi avec des sacs de riz, du sucre et du thé.
"Il y a des pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé", a-t-il raconté, ajoutant que les stations-service "sont bondées et les prix ont augmenté".
Mercredi avant l'aube, "plus de 50 avions" de combat ont bombardé "une installation de production de centrifugeuses à Téhéran" et "plusieurs sites de fabrication d'armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol", a indiqué l'armée israélienne.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé la destruction par Israël de deux bâtiments où "étaient fabriqués des composants de centrifugeuses", les machines servant à enrichir l'uranium, à Karaj près de Téhéran.
Selon l'AIEA, un édifice du Centre de recherche de Téhéran produisant des pièces de ces machines, a également été touché.
- La GBU-57 -
Pour la première fois depuis le 13 juin, l'armée israélienne a annoncé qu'un de ses drones avait été abattu au-dessus du territoire iranien par un missile.
Selon un média officiel iranien, la défense antiaérienne a abattu "un drone de pointe Hermès" dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran.
En Israël, à plus de 1.500 kilomètres de l'Iran, des alertes anti-aériennes ont retenti brièvement tôt mercredi.
Un responsable militaire a déclaré que l'Iran avait tiré dix missiles balistiques, la plupart interceptés. L'armée a aussi dit avoir intercepté plusieurs drones iraniens.
Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques sur Israël.
Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.
Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Si Donald Trump choisissait d'engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix, selon les experts.