Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Israël a prévenu jeudi que le guide suprême d'Iran Ali Khamenei "ne peut être autorisé à continuer d'exister", après qu'un hôpital a été touché et des dizaines de personnes ont été blessées en Israël, cible de nouvelles salves de missiles iraniens.
Taille du texte:
Au 7e jour de la guerre entre les deux pays ennemis, l'armée israélienne a dit avoir frappé avant l'aube des dizaines de sites en Iran, dont un "réacteur nucléaire inachevé" à Arak et "un site de développement d'armes nucléaires à Natanz" (centre).
A Washington, le président américain Donald Trump, un allié d'Israël, n'a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l'Iran accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l'arme atomique.
Les autorités israéliennes ont fait état d'un "impact direct" sur l'hôpital Soroka de Beersheva (sud). "Il y a eu d’importants dégâts (...) Il y a seulement des blessés légers", selon un porte-parole de l'hôpital.
"Le lâche dictateur iranien tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves, et Khamenei devra répondre de ses crimes", a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.
Ali Khamenei "considère la destruction d'Israël comme un objectif", a-t-il ensuite affirmé. "Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d'exister."
Des images de l'AFP ont montré une colonne de fumée noire s'échappant de l'hôpital, qui fournit des soins notamment aux soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza, limitrophe du sud d'Israël.
Le toit d’un immeuble du complexe hospitalier semble avoir été arraché par la déflagration. Des vitres ont volé en éclats et des murs ont été noircis par la fumée. Les équipes médicales ont évacué des patients sur des brancards et des respirateurs vers des zones à l’abri.
- "Ebranler le régime des ayatollahs" -
Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l'Iran, ont affirmé que "le centre de commandement et de renseignement du régime, situé près d'un hôpital, a été pris pour cible par des missiles guidés de haute précision".
L'hôpital a été "exposé uniquement à l'onde de l'explosion", selon l'agence officielle iranienne Irna.
"Les dictateurs terroristes iraniens ont tiré des missiles sur l'hôpital Soroka et sur des civils. Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans de Téhéran", a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé lundi que tuer l'ayatollah Khamenei mettrait "fin au conflit".
M. Katz a indiqué avoir, avec le Premier ministre, ordonné une intensification des frappes en Iran pour "éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël" et "ébranler le régime des ayatollahs".
Ailleurs en Israël, à Holon et Ramat Gan, des banlieues de Tel-Aviv (centre), plusieurs immeubles ont été touchés, pour certains à moitié détruits, et des carcasses de voitures entièrement calcinées gisaient dans les rues.
Depuis le début de la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d'Israël, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts en Iran selon un dernier bilan officiel fourni dimanche. En Israël, les tirs iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.
L'Iran "continuera à exercer son droit à l'autodéfense et nous ferons payer à l'agresseur sa grave erreur", a réaffirmé jeudi le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, qui a par ailleurs annoncé sa participation à une réunion vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique.
- Trump aurait approuvé des plans d'attaques? -
Donald Trump a ensuite assuré n'avoir pas encore pris de décision "finale" sur une éventuelle participation américaine aux frappes d'Israël contre l'Iran, après avoir affirmé il y quelques jours que les Etats-Unis pouvaient s'ils le voulaient tuer l'ayatollah Khamenei.
Selon des médias américains, le président américain a dit mardi à des conseillers qu'il avait approuvé des plans d'attaque contre l'Iran mais qu'il les retenait pour voir si Téhéran ne revenait pas sur son programme nucléaire.
Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d'être capable d'atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo, au sud de Téhéran.
- "Pas en capacité" -
Affirmant disposer de renseignements prouvant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi sur France 24, en citant un rapport de l'agence, que "bien que l’Iran soit le seul pays au monde qui est en train d'enrichir l’uranium à des niveaux presque militaires (...) on n'est pas en capacité de dire qu’il existe un effort direct vers la fabrication d'une arme nucléaire".
Israël, lui, maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, et détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).