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Malgré les frappes quotidiennes, les dégâts et les morts, une grande majorité d'Israéliens soutiennent l'offensive menée par leur pays contre l'Iran, et célébraient dimanche l'entrée en scène des Etats-Unis dans cette guerre.
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Dix jours que le pays vit replié sur lui-même. Commerces et écoles sont fermés, et la population, invitée à rester chez elle, vit au rythme des alertes et bombardements quotidiens menés par Téhéran en réaction à l'attaque lancée en Iran le 13 juin par Israël.
Dimanche au réveil, des habitants de Jérusalem se disaient "reboostés" en découvrant sur leurs écrans de téléphone les frappes américaines de la nuit sur des sites nucléaires en Iran.
"Il était temps (...) nous sommes heureux de voir que les Américains se réveillent et agissent", s'est félicité Dylan, 30 ans, auprès de l'AFP.
Gideon, 63 ans, s'est dit "profondément fier" que son pays "ait fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps", tout en remerciant le président américain Donald Trump pour sa "décision courageuse".
"Cette guerre avec l'Iran semblait inévitable. On savait qu'elle arriverait tôt ou tard", renchérit Claudio Hazan, 62 ans." On écoute l'Iran, et il dit depuis le premier jour: +Nous allons détruire Israël+".
Cet ingénieur informatique espère désormais que l'intervention de Washington va permettre d'"écourter la guerre".
A Tel-Aviv, sur la côte méditerranéenne, on pouvait lire ces derniers jours "M. Président, finissez le boulot" sur un écran géant montrant Donald Trump. Dimanche, son visage apparaissait toujours au même endroit mais le message avait changé, remplacé par un mot: "Merci".
Grâce à un système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué, Israël a réussi à intercepter la grande majorité des missiles et drones iraniens qui, autrement, auraient pu causer des dégâts encore plus importants et faire plus de victimes.
Mais cette protection n'est pas totalement étanche. Tel-Aviv, poumon économique du pays, et Haïfa, ville portuaire du nord, ont à nouveau été touchés dans la matinée.
Au moins 50 sites d'impacts ont été recensées à l'échelle nationale et 25 personnes ont été tuées en dix jours, selon les autorités.
- "Dieu est avec nous" -
Malgré l'explosion d'un missile sur son immeuble de Ramat Gan jeudi, près de Tel-Aviv, Renana soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et la multiplication des fronts, de Gaza au Liban, en passant par la Syrie et maintenant l'Iran.
"La vérité, c'est que Dieu est avec nous et que le gouvernement devrait poursuivre ses activités", assure la jeune femme à l'AFP.
Même l'opposition israélienne, d'habitude très virulente à l'encontre du gouvernement, approuve la guerre contre Téhéran.
"Benjamin Netanyahu est mon rival politique, mais sa décision de frapper l'Iran en ce moment est la bonne", a affirmé le chef de l'opposition Yaïr Lapid dans une tribune publiée par le Jerusalem Post la semaine dernière.
Selon un sondage réalisé par l'Israel Democracy Institute (IDI) dans la foulée de l'attaque du 13 juin, 70 % des Israéliens soutiennent la guerre, avec des nuances notables selon les communautés.
Parmi les Israéliens juifs, 82 % y sont favorables, contre seulement 35 % des personnes issues de la minorité arabe israélienne interrogées.
Pour Dahlia Scheindlin, sondeuse et analyste politique israélienne, la campagne militaire contre l'Iran fait bien plus l'unanimité que le conflit qui s'éternise dans la bande de Gaza, déclenché par l'attaque du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023, et qui est considéré par beaucoup comme une "guerre sale".
M. Netanyahu a été critiqué pour son incapacité à obtenir le retour des otages israéliens détenus par le Hamas. Et ses détracteurs l'accusent de poursuivre la guerre pour des raisons de politique intérieure, notamment sous la pression de ses ministres d'extrême droite.
Il fait en outre l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre présumés à Gaza, où près de 56.000 personnes ont été tuées dans l'offensive israélienne , selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l'ONU.
"Il existe un contraste très net entre la façon dont les Israéliens perçoivent la guerre à Gaza et celle avec l'Iran", ajoute encore Mme Scheindlin, tout en prévenant que ce sentiment pourrait évoluer si le conflit se prolongeait.