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"La fin du régime est proche" en Iran, a déclaré lundi à l'AFP le fils de l'ancien chah et une des figures de l'opposition en exil, Reza Pahlavi, en appelant les Occidentaux à ne pas entamer de nouvelles négociations avec le système religieux au pouvoir à Téhéran.
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"La fin du régime est proche, c'est pour nous un moment semblable à la chute du mur de Berlin", a affirmé l'ancien prince héritier dans un entretien accordé à l'AFP à Paris.
"Le régime est en train de s'effondrer. (...) Il faut faciliter ce mouvement en se tenant aux côtés (du peuple iranien), pas en lançant une nouvelle bouée de sauvetage" au pouvoir dirigé depuis 1989 par l'ayatollah Ali Khamenei, a-t-il lancé à l'adresse de l'Europe et des Etats-Unis, en référence à d'éventuelles négociations avec Téhéran.
"Je ne peux pas imaginer qu'un régime aussi sévèrement diminué et concrètement humilié soit d'humeur à négocier de nouveau", a ajouté l'ancien prince héritier, aujourd'hui âgé de 64 ans, qui vit en exil aux Etats-Unis.
Israël mène depuis le 13 juin des frappes aériennes contre l'Iran en vue de dégrader ses programmes nucléaires et balistiques. L'Iran riposte avec des salves de missiles et de drones, qui ont atteint des zones urbaines en Israël.
Les Etats-Unis ont, quant à eux, lancé dimanche des frappes sans précédent contre le site souterrain d'enrichissement d'uranium à Fordo et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).
Reza Pahlavi est partisan de longue date de renouer des liens et de reconnaître Israël, et a refusé de condamner les frappes israéliennes.
- "Dans un bunker" -
Israël, qui a décapité l'état-major général des forces armées iraniennes et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire, n'a jusqu'à présent pas exclu une élimination du guide suprême iranien Ali Khamenei, dont la localisation reste incertaine.
"D'après les informations dont nous disposons pour l'instant, il est encore dans un bunker quelque part et utilise malheureusement des gens comme boucliers humains,", a affirmé Reza Pahlavi, ajoutant avoir "reçu des rapports crédibles concernant des préparatifs de sortie (d'Iran) de nombreux hauts responsables, y compris des membres de sa propre famille".
Selon lui, certains membres des forces de sécurité iraniennes seraient prêts à changer de camp. "Ils commencent à communiquer avec nous depuis l'armée, les appareils de renseignement... Les gens verront cela de manière plus tangible dans les jours et semaines à venir", a-t-il assuré.
S'il dit depuis longtemps ne pas revendiquer le trône iranien, Reza Pahlavi a réaffirmé sa volonté de "mener cette transition nationale" vers une nouvelle ère en Iran, en cas de chute de la République islamique proclamée en 1979 par l'ayatollah Khomeiny qui avait renversé son père, le chah Mohammad Reza Pahlavi.
- "Référendum national" -
M. Pahlavi prône un nouveau système avec comme principes fondamentaux l'intégrité territoriale, les libertés individuelles et la séparation de la religion et de l'État.
"La forme définitive de cette future démocratie que nous recherchons sera celle décidée par le peuple iranien dans un référendum national", a déclaré cette figure d'un des nombreux courants d'opposition au pouvoir iranien, connus pour leurs querelles intestines.
Interrogé par l'AFP sur un possible rôle de président, voire de roi, pour mener à bien un tel processus, il a répondu: "J'interviens pour mener cette transition. Je ne crois pas avoir besoin d'un titre pour jouer ce rôle. L'important est d'être quelqu'un qui puisse galvaniser une nation."
Aucune rencontre officielle n'est prévue durant son séjour en France, dont le président Emmanuel Macron a estimé que "chercher par la voie militaire à faire un changement de régime" conduirait au "chaos".
Mais M. Pahlavi affirme être en contact avec des officiels occidentaux: "des membres de mon équipe ont été en contact à différents niveaux avec des interlocuteurs de haut niveau en Europe et aux États-Unis".