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Téhéran s'est dit mardi prêt à revenir à la table des négociations avec Washington sur son programme nucléaire, au moment où un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur après 12 jours de guerre entre l'Iran et Israël.
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La République islamique, dont les installations nucléaires ont été bombardées dimanche par les Etats-Unis, alliés d'Israël, a réaffirmé aussi ses "droits légitimes" à poursuivre son programme nucléaire à usage civil.
Mardi, Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu entre les deux ennemis jurés était "désormais en vigueur".
L'armée israélienne a de fait levé mardi soir les restrictions imposées à sa population pendant le conflit, mais a prévenu, par la voix du lieutenant-général Eyal Zamir, que "la campagne contre l'Iran n'était pas terminée" et entrait dans un "nouveau chapitre".
Le chef d'état-major a dit par ailleurs que l'armée allait se concentrer de nouveau sur la bande de Gaza, où elle combat le Hamas palestinien.
Téhéran a de son côté crié "victoire", se vantant d'avoir forcé son ennemi à "cesser unilatéralement" la guerre.
Son président Massoud Pezeshkian a annoncé en soirée "la fin de la guerre (...) imposée" par Israël et s'est engagé au respect du cessez-le-feu à condition qu'Israël fasse de même.
- "Véritable cessez-le-feu"-
Israël avait attaqué l'Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique.
La République islamique, qui a toujours nié et défendu son droit au nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.
Mardi matin, les sirènes avaient une nouvelle fois retenti dans le nord d'Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles, bien qu'une source militaire israélienne ait déclaré à l'AFP que deux de ces armes avaient été interceptées.
Après avoir menacé de "riposter avec force", Israël a ensuité assuré s'être "retenu" de frapper l'Iran, après une discussion entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Donald Trump.
Le président américain avait accusé dans la matinée l'Iran et Israël d'avoir violé la trêve qu'il avait annoncée lundi soir.
En Israël, aucune alerte n'a cependant été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l'armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.
- "Table des négociations" -
Dans la nuit, le président des Etats-Unis avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu "complet et total" qui devait déboucher sur "la fin officielle" du conflit.
Le Qatar a affirmé avoir "persuadé l'Iran" d'accepter un cessez-le-feu et exhorté Washington et Téhéran à reprendre leurs pourparlers sur le nucléaire.
D'ailleurs, l’Iran est "prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations" avec les Etats-Unis avec qui Téhéran devait encore discuter le 14 juin, a déclaré M. Pezeshkian.
Et, a martelé le président iranien, si son pays ne cherche pas à acquérir la bombe atomique, il fera toujours "valoir ses droits légitimes" à disposer d'un programme nucléaire civil.
- "Tout le monde est fatigué" -
Avant l'annonce de la trêve Iran-Israël, quatre personnes, selon les secours, avaient été tuées à Beersheva, dans le sud d'Israël, par un tir de missile iranien qui a détruit un immeuble.
Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. "Je l'espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l'esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région", a-t-elle confié à l'AFP.
Dans le nord de l'Iran, une frappe a fait neuf morts et détruit quatre immeubles, selon l'agence Fars, là aussi avant le début du cessez-le-feu.
Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d'Etat.
En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.
Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à "avancer vers la paix", après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d'Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés le week-end sur trois sites nucléaires iraniens.
Il a "remercié l'Iran" d'avoir "prévenu" les Etats-Unis "à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne".
- Représailles "calibrées" -
Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes "étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d'évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès.
Des experts estiment que l'Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d'uranium enrichi.
L'AIEA a dit toutefois n'avoir décelé jusque-là aucun indice d'un "programme systématique" de fabrication d'une bombe atomique.