Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi une reprise "la semaine prochaine" des discussions entre les Etats-Unis et l'Iran, évoquant un possible accord sur le programme nucléaire iranien, retardé selon lui de "plusieurs décennies" par les frappes américaines.
Taille du texte:
Au deuxième jour du cessez-le-feu que M. Trump a initié entre l'Iran et Israël, ce dernier pays a estimé prématuré d'évaluer les dommages aux installations nucléaires iraniennes, qualifiés de "considérables" par les autorités iraniennes.
"Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas", a annoncé le président américain à l'issue du sommet de l'Otan à La Haye.
La guerre a empêché la tenue d'une nouvelle session de pourparlers prévue le 15 juin entre Washington et Téhéran, sous médiation omanaise. Ces pourparlers indirects lancés en avril visent à parvenir à un accord encadrant le programme nucléaire d'Iran en échange de la levée des sanctions frappant son économie.
Criant "victoire" après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi, l'Iran a réaffirmé ses "droits légitimes" à poursuivre son programme nucléaire à usage civil et s'est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington.
- "Epuisés par la guerre" -
Le cessez-le-feu se passe "très bien", a estimé M. Trump, avant de présenter l'Iran et Israël comme "fatigués, épuisés" par la guerre.
"Ils se sont battus très, très durement et vraiment méchamment, et ils étaient tous les deux contents (...) de s'en sortir", a-t-il affirmé.
Selon lui, les frappes américaines menés dimanche en Iran ont provoqué la destruction "totale" des installations nucléaires visées, et les Iraniens ne vont "pas fabriquer de bombes avant longtemps".
En 12 jour de guerre, Israël a porté un "coup dur" au programme nucléaire iranien mais il est "encore tôt pour évaluer les résultats de l'opération", a affirmé de son côté le porte-parole de l'armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin.
La veille, la divulgation d'un document confidentiel américain a semé le doute sur l'efficacité des bombardements américains menés, en soutien à Israël, contre les sites de Fordo au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre).
Selon ce rapport préliminaire du renseignement américain, dont le contenu a été décrit par des sources proches du dossier à des médias, les frappes n'auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d'uranium enrichi iraniens.
Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé l'authenticité du rapport mais déclaré qu'il était "tout à fait erroné et classé +top secret+".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d'évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. Des experts estiment que l'Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d'uranium enrichi.
Avant le déclenchement de la guerre, l'AIEA a dit n'avoir décelé aucun indice d'un "programme systématique" de fabrication d'une bombe atomique dans le pays.
Mercredi, les députés iraniens ont voté en faveur d'une suspension de la coopération avec cette agence de l'ONU.
- "Recommencer à vivre" -
En Israël, l'armée a levé les restrictions imposées à sa population mais prévenu que "la campagne contre l'Iran n'était pas terminée".
Son chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a affirmé qu'elle allait se concentrer à nouveau sur la guerre avec le Hamas à Gaza.
A Tel-Aviv, les habitants ont repris une vie normale après la levée des restrictions.
Bains de soleil et parties de football sur la plage, rues et marchés à nouveau animés, écoules rouvertes: Yosi, une professeure de yoga et mère de deux enfants de 40 ans, se dit "épuisée, mais tellement soulagée" de "pouvoir recommencer à vivre".
A Téhéran, Saeed, un vendeur de 39 ans, se félicite aussi d'une "amélioration de la situation".
"Les gens retournent à leur travail et à leur vie" dit-il à l'AFP, dans une capitale toutefois encore plus calme que de coutume, où beaucoup de commerces restent fermés.
Les autorités iraniennes ont annoncé la levée progressive des restrictions sur internet, durcies pendant la guerre.
Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, la campagne militaire israélienne a fait au moins 627 morts et plus de 4.870 blessés.
L'Iran a riposté par des tirs de missiles et drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités.