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"Le gouvernement israélien a commencé une guerre avec l'Iran sans avoir terminé celle qui dure à Gaza", s'insurge Viki Cohen, dont le fils Nimrod est otage dans la bande de Gaza depuis plus de 627 jours.
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Après l'annonce d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, Mme Cohen espère désormais que le gouvernement israélien va obtenir la libération des otages.
Pendant les 12 jours qu'a duré la guerre, Israël a vécu au rythme des alertes aux attaques aériennes et des allocutions du chef d'état-major.
Alors aussitôt que les sirènes se sont tues, les proches d'otages ont relancé les communiqués et les appels à se rassembler.
"Ceux qui sont capables de parvenir à un cessez-le-feu avec l’Iran peuvent aussi mettre fin à la guerre à Gaza", a par exemple affirmé le Forum des famille d'otages, la principale association de proches de personnes détenues à Gaza.
Viki Cohen et son mari sont habituellement de toutes les manifestations, brandissant des pancartes ou des photos pour exiger la libération des otages, plus de 20 mois après le début de la guerre.
Mardi, ils sont allés à Tel-Aviv assister aux funérailles de Jonathan Samerano, et Mme Cohen a longuement enlacé Ayelet, la mère de ce jeune otage dont la dépouille a récemment été ramenée de Gaza par l'armée.
Sur les 251 personnes enlevées en Israël, le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 27 sont mortes, selon les autorités israéliennes.
- "J'espère" -
Nimrod Cohen, un soldat de 19 ans, a été enlevé le 7 octobre 2023 par des combattants du Hamas alors qu'il était dans son tank, à la lisière de la bande de Gaza.
"Nimrod s'est engagé par conviction, combattant volontaire avec un idéal de défendre son pays et ses citoyens et maintenant son pays l'abandonne et ne fait pas tout ce qu'il faut pour le ramener", s'insurge cette femme menue depuis sa maison de Rehovot, une ville proche de la côte méditerranéenne.
La chambre de son fils lui semble étrangement vide, ses collections bien rangées dans les étagères.
"Même le désordre habituel de sa chambre me manque", raconte-t-elle en souriant.
Dans un coin de sa maison cossue, elle montre le Rubik cub de Nimrod, celui que l'armée a retrouvé dans le tank et a rapporté à sa mère. Comme son fils ne s'en séparait jamais, Mme Cohen en a fait ajouter un sur les t-shirts à l'effigie de son fils.
"Nimrod est un enfant merveilleux, un enfant plein de lumière, très sensible, avec un monde intérieur très riche. (...) il est toujours prêt à aider, il ne s'est jamais plaint de quoi que ce soit. (...) j'espère que c'est ce qui l'aide à survivre."
La seule fois où elle a eu une preuve de vie "visuelle" de son fils est quand le Hamas a diffusé une vidéo d'otages dans Gaza et bien que le visage flouté, elle a reconnu son fils grâce à un tatouage sur l'avant-bras.
- "Fenêtre d'opportunité" -
Aujourd'hui Mme Cohen ne se sent plus en colère.
"J'ai une énorme frustration d’être arrivée dans cette situation: 627 jours que Nimrod est la-bas", décrit-elle.
L'espoir de revoir son fils est son moteur. "J'imagine son retour depuis le 7 octobre", explique-t-elle. Elle a chaque détail en tête.
Aux funérailles de Jonathan Samerano, au milieu des rubans jaunes - symbole du mouvement pour le retour des otages - et des portraits, de nombreux proches de personnes détenues partagent le sentiment de Mme Cohen.
"Le Hamas est dans sa position la plus faible, il est possible de lui proposer un accord que nous, Israéliens, pourrions accepter", abonde Ruby Chen, dont le fils Itay, a été tué le 7 octobre alors qu'il servait dans l'armée et dont le corps est retenu dans Gaza.
"J'aimerais croire que Netanyahu et son gouvernement comprennent que les changements récents au Moyen-Orient ouvrent une fenêtre d'opportunité", espère-t-il, "après avoir vaincu l'Iran, après avoir vaincu le Hezbollah, il est temps maintenant de ramener tous les autres à la maison et de mettre fin au conflit à Gaza également".