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Le guide suprême iranien a relativisé jeudi l'impact des frappes américaines sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël, estimant que Donald Trump avait "exagéré" leur efficacité.
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Il a estimé que le président américain avait "exagéré" l'impact des frappes, selon lui "nullement importantes".
Après avoir affirmé mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de "plusieurs décennies" par ces bombardements, M. Trump a affirmé jeudi que "rien n'a été évacué" des sites nucléaires iraniens avant les frappes.
"Cela prendrait trop de temps, serait trop dangereux et serait très lourd et difficile à déplacer", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
D'après des experts, il est possible que l'Iran ait anticipé l'attaque américaine en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d'uranium enrichi à 60%, un niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d'une bombe atomique.
Selon un document secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.
La Maison Blanche a confirmé l'existence du rapport mais l'a qualifié de "tout à fait erroné".
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a critiqué jeudi les médias pour avoir fait état de ce document.
Le président Trump "a créé les conditions pour mettre fin à la guerre. En décimant, anéantissant, détruisant - choisissez le mot - les capacités nucléaires iraniennes", a-t-il affirmé à la presse.
- "Droits légitimes" -
L'Iran avait riposté lundi aux frappes américaines par des tirs de missiles contre Israël et une base américaine au Qatar, avant l'entrée en vigueur mardi d'un cessez-le-feu initié par Donald Trump.
Pour Ali Khamenei, le président américain cherche aussi à "minimiser" l'impact de l'attaque iranienne contre la base aérienne d'Al-Udeid, la plus grande installation militaire américaine au Moyen-Orient.
Cette riposte a "causé des dégâts", selon lui, alors qu'à en croire M. Trump elle a été "très faible".
Le président américain a évoqué par ailleurs la possibilité d'un accord avec Téhéran sur son programme nucléaire: "Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord", a-t-il dit mercredi.
Téhéran, qui a réaffirmé ses "droits légitimes" à développer un programme nucléaire civil et dément vouloir se doter de l'arme atomique, s'est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington, interrompues par la guerre.
Un précédent accord conclu entre l'Iran et les grandes puissances en 2015 afin d'encadrer le programme nucléaire de l'Iran était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.
Israël avait lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sur l'Iran, dans l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire.
Selon un bilan officiel iranien, les frappes israéliennes ont tué au moins 627 civils et fait plus de 4.870 blessés.
L'Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël.
A Téhéran, des Iraniens confiaient leur soulagement mais aussi leur inquiétude après le cessez-le-feu.
"Je pense que la paix persistera du côté de l'Iran, mais les Israéliens n'ont jamais tenu leur parole. Si Dieu le veut, ils tiendront parole cette fois-ci", déclarait à l'AFP un vendeur de 39 ans prénommé Saeed.
- "La voie du dialogue" -
Pour le porte-parole de l'armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin, le conflit a porté un "coup dur" au programme nucléaire de Téhéran mais il est "encore tôt pour évaluer les résultats de l'opération".
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d'évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L'agence onusienne "a perdu la visibilité (sur les stocks d'uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé", a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.
Voyant un "très mauvais signal", l'Allemagne a appelé Téhéran à ne pas suspendre cette coopération et la France l'a exhorté à reprendre "sans délai la voie du dialogue" et la coopération avec l'agence de l'ONU.