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L'Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire "continu" après l'annonce surprise de l'arrêt de la livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l'absence d'avancées diplomatiques pour régler le conflit.
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Donald Trump s'est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.
Mardi, de façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.
Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
- Appel à un "soutien américain continu" -
L'Ukraine reste "sérieusement dépendante" des livraisons militaires américaines, a dit à l'AFP un officier de haut rang de l'armée ukrainienne, sous couvert d'anonymat.
"L'Europe fait du mieux qu'elle peut mais ce sera dur pour nous sans les munitions américaines", a-t-il ajouté.
La portée de cette décision américaine n'est toutefois pas limpide, pour l'heure.
Mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Washington et Kiev travaillaient actuellement pour "clarifier tous les détails" concernant l'aide militaire toujours fournie par les Etats-Unis, "y compris des composants pour la défense antiaérienne".
"Le soutien américain continu à l'Ukraine, à notre défense et à notre peuple est dans notre intérêt commun", a-t-il assuré.
Plus tôt, le ministère ukrainien de la Défense avait dit ne pas s'être vu notifier "officiellement" cette décision par les Américains.
La diplomatie ukrainienne avait quant à elle convoqué dans la matinée le chargé d'affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que "tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l'Ukraine ne ferait qu'encourager l'agresseur à poursuivre la guerre et la terreur".
- Le Patriot, "une arme essentielle" -
D'après Politico et d'autres médias américains, les Etats-Unis veulent notamment mettre fin à la livraison des systèmes de défense antiaérienne Patriot, de pièces d'artillerie de précision et de missiles Hellfire.
Or, Volodymyr Zelensky demandait justement ces dernières semaines à Donald Trump de lui vendre des Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.
Il s'en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain au cours de leur dernière entrevue, en marge du sommet de l'Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s'était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington "en a également besoin".
Le Patriot est "une arme essentielle" que l'Ukraine ne peut remplacer pour l'instant et, s'il vient à manquer, "les missiles russes détruiront les villes ukrainiennes", a mis en garde Mykhailo Samus, le directeur du New Geopolitics Research Network, un groupe de réflexion à Kiev.
Dans la soirée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a à cet égard réaffirmé que son pays était prêt à "acheter ou louer" des systèmes de défense antiaérienne pour faire face "à la grande quantité de drones, bombes et missiles" russes dont il est la cible.
Dans la population ukrainienne, l'annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension.
- Le Kremlin satisfait -
"Ce sera encore plus effrayant, encore plus douloureux et encore plus de civils souffriront", a ainsi commenté auprès de l'AFP Yevguenia Pryssiajna, une habitante de Kiev, dénonçant l'augmentation du nombre des frappes nocturnes russes.
"L'Ukraine est livrée à Poutine", a de son côté réagi Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans.
Le Kremlin, sans surprise, s'est en revanche félicité de cette situation, considérant que cela rapprochait la Russie et l'Ukraine de la fin du conflit.
"Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", le nom officiellement donné par les autorités russes à l'invasion du territoire ukrainien, a lancé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Pour Shashank Joshi, un expert de l'Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l'inverse "de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement".
Russes et Ukrainiens ont eu le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie qui n'ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables.
Un troisième cycle n'a d'ailleurs toujours pas été annoncé.