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La préfecture l'a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l'ordre s'attendent à des débordements.
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Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme "festive" et vendredi soir, des centaines de manifestants - 500 selon la préfecture - étaient déjà présents dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille.
Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l'ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que "les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l'ordre public".
Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d'intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètres du parc du château sur une base du maître d'œuvre des travaux, Atosca, où étaient garés plusieurs engins de travaux publics.
Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.
"Alors qu'une reprise en force des travaux (...) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée", peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester.
- Contestation multiforme -
Vendredi, premier des trois jours de cette nouvelle étape de mobilisation, une assemblée générale discutait sous un chapiteau décoré d'une banderole proclamant "Stop à l'A69 et son monde", des prochaines étapes de la contestation et de l'organisation du rassemblement programmé samedi à 14h00.
"L'objectif c'est d'arriver à un consensus sur la suite des modalités d'action pour ce week-end et pour l'avenir de cette lutte", a affirmé à l'AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.
Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.
Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu'il n'y avait pas de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l'environnement.
Parallèlement, avant l'examen du dossier au fond prévu à la fin de l'année, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.
- "préserver l'ordre" -
Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d'interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants.
"Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en œuvre", "plus important que les éditions précédentes", a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant "la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales".
Vendredi, sur la nationale qui relie Toulouse à Castres, ou à l'entrée du Château, les forces de l'ordre ont pratiqué de très nombreux contrôles de véhicules et de personnes.
Les organisateurs ont assuré maintenir l'événement malgré l'interdiction préfectorale, mettant en avant qu'il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d'Ingrando, a indiqué à l'AFP avoir donné son accord, "à condition qu’il n'y ait pas de débordements".
Empruntant un élément de langage à la Turboteuf, Via81, association qui rassemble des partisans de l'autoroute, a fait circuler sur les réseaux cette semaine le message "A69, on turbofinit".
La Turboteuf est le quatrième grand week-end d'action contre le projet, après ceux d'avril et d'octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l'ordre.