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Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s'ils devraient éviter de le cibler nommément.
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En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.
Selon le projet de communiqué final auquel l'AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs "graves préoccupations face à l'augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce".
Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'"affecter les perspectives de développement économique dans le monde".
Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.
Dernier épisode d'une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l'application des surtaxes douanières.
Prenant le contre-pied, l'hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est fait samedi le chantre du multilatéralisme: "Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l'architecture financière internationale".
- "Cycle de la violence" -
Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante.
Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s'exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.
La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous.
Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l'évoquer dans le communiqué final, d'après une source impliquée dans les discussions.
Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver "le même langage" qu'une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.
Les pays émergents avaient alors condamné les "attaques militaires" contre l'Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé "urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix".
Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
- Alternative au dollar -
Créé dans le but de rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie, l'Iran puis l'Indonésie.
Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l'idée d'une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.
Mais l'ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu'elle ne voyait "aucune possibilité que cela se produise": "Aujourd'hui, il n'y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis".
Le scénario paraît d'autant plus improbable que Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.
Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l'ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu'un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.
En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l'intelligence artificielle et la coopération sanitaire.