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Climat, situation géographique et manquements politiques: plusieurs facteurs expliquent le lourd bilan des inondations dévastatrices au Texas, dans le sud des Etats-Unis, qui ont fait plus de 100 morts, dont plusieurs enfants.
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L'AFP fait le point sur les éléments clés qui ont mené à cette tragédie.
- "Allée des crues soudaines" -
Cette zone du Texas est surnommée "l'allée des crues soudaines" ("Flash Flood Alley"), explique Hatim Sharif, hydrologue à l'université du Texas à San Antonio.
Dans cette région, l'air chaud du Golfe s'engouffre dans l'escarpement de Balcones - une suite de collines et de falaises abruptes qui s'étendent vers le sud-ouest - se refroidit et déverse des torrents de pluie sur les sols.
"L'eau va monter très, très vite, en quelques minutes ou en quelques heures", explique à l'AFP Hatim Sharif, comme vendredi, jour de la fête nationale américaine, lorsque le fleuve Guadalupe est sorti de son lit après des pluies diluviennes dans le centre de l'Etat.
Une alerte avait été pourtant lancée peu après 1H00 du matin, à une heure où beaucoup dorment ou coupent leur téléphone.
Cette zone est un lieu de villégiature réputé pour son climat doux, ses loisirs aquatiques et ses centres de vacances. Mais le scientifique assure qu'au vu des risques croissants, il ne faut pas considérer ces lieux comme sûrs ou indestructibles. Il exhorte également les autorités à utiliser des prévisions hydrologiques, outils permettant de convertir les pluies en niveaux probables des cours d'eau.
- "Nous devons nous adapter" -
Une étude de ClimaMeter a montré que les conditions qui ont précédé les inondations, soit plus de deux fois la moyenne mensuelle des précipitations en une seule journée, ne pouvaient s'expliquer simplement par la nature mais aussi par l'impact humain sur le climat.
En effet, une atmosphère plus chaude retient l'humidité, ce qui favorise l'apparition d'averses plus violentes.
"Le changement climatique nous touche déjà, donc nous devons nous adapter" a assuré Mireia Ginesta, une scientifique à l'université d'Oxford, coautrice de l'étude financée par l'Union européenne et le CNRS.
"Nous devons réduire nos émissions et nous assurer que les services météorologiques et la recherche sur le changement climatique en général reçoivent le financement nécessaire", a-t-elle ajouté.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les services météorologiques américains (NWS), comme d'autres agences fédérales, ont été la cible de coupes budgétaires de la part de l'administration. Néanmoins, selon plusieurs experts, les services météos ont parfaitement travaillé dans ces conditions difficiles.
Le véritable problème, selon le scientifique Daniel Swain sur le réseau Bluesky, "n'a pas été une mauvaise prévision météo, mais la mauvaise diffusion de ces prévisions et de l'alerte".
- Système d'alerte insuffisant -
Pendant des années, les autorités du comté de Kerr, où se trouvait la colonie de vacances touchée, ont envisagé d'utiliser des sirènes et des alertes numériques pour prévenir des inondations.
Mais un procès-verbal de 2016 encore en ligne désigne des études de faisabilité comme "un peu extravagantes", suggérant que les sirènes aideraient majoritairement les touristes, plébiscitant plutôt le bouche-à-oreille informel par radio déjà en place.
Selon une transcription d'une réunion, un élu local, H.A. Buster Baldwin, avait même déclaré: "A l'idée que notre beau comté de Kerr ait ces satanées sirènes qui se déclenchent au milieu de la nuit, je vais devoir me remettre à boire pour supporter ça".
Quelques années plus tard, les autorités ont de nouveau hésité. Mais les habitants, au cours de réunions publiques, se sont farouchement opposés à l'idée de demander des fonds fédéraux liés à l'administration de l'ancien président démocrate Joe Biden, à laquelle ils s'opposaient politiquement.
Après le désastre au Texas, une mère de San Antonio Nicole Wilson, qui a failli envoyer ses filles au camp d'été touché par les inondations, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l'Etat d'approuver la mise en place d'un réseau d'alerte plus moderne.
"Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants", a-t-elle déclaré à l'AFP.