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Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a annoncé jeudi s'être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une "nouvelle idée" sur l'Ukraine lors de leur rencontre "franche" en Malaisie, après un nouveau barrage de drones russes qui a fait deux morts à Kiev.
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La Russie a multiplié ces dernières semaines les frappes nocturnes sur l'Ukraine, et notamment sur la capitale, battant chaque semaine des records en nombre d'engins tirés, appuyé par une industrie de défense qui tourne à plein régime. Les négociations en vue d'une issue diplomatique au conflit sont, elles, dans l'impasse.
Selon lui, il ne s'agit pas d'une "nouvelle approche", ni d'une initiative menant "automatiquement à la paix" mais d'une "nouvelle idée" qui "pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte" vers une issue possible.
M. Rubio a aussi assuré avoir signifié à son homologue, lors de cet "échange franc" à Kuala Lumpur, la "déception" et la "frustration" de M. Trump face au "manque de progrès" pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine lancée en 2022.
Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l'idée d'un cessez-le-feu. Il réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l'Otan, des conditions inacceptables pour Kiev.
- "Tout a brûlé" -
L'entretien Rubio-Lavrov se déroulait quelques heures après une nouvelle attaque aérienne russe d'ampleur contre l'Ukraine, qui a causé la mort de deux personnes et en a blessé 22 autres, selon les secours.
Depuis Rome, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux, comme les jours précédents, à imposer "plus rapidement" de nouvelles sanctions envers Moscou.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 415 drones et missiles, dont 382 ont été interceptés, détruits ou perdus.
Des journalistes de l'AFP présents à Kiev ont entendu pendant plusieurs heures pendant la nuit de puissantes déflagrations et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense antiaérienne.
Rencontrée près d'un des lieux sinistrés, Nadia Voïtsekhivska, une habitante, a raconté que sa soeur était en état de choc après avoir réussi à échapper à un incendie dans son immeuble.
"Dieu merci, tout le monde a survécu. Mais son mari a été emmené par une ambulance", dit-elle. "Tout a brûlé".
"Agissez dès maintenant pour priver la machine de guerre russe de ses moyens financiers", a imploré les Occidentaux sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l'invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la majorité ont été interceptés, selon Kiev.
Signe de l'intensification récente des frappes russes, une mission de l'ONU a annoncé jeudi avoir recensé pour le seul mois de juin un nombre record de morts (232) et de blessés (1.343) civils depuis trois ans, dans une guerre qui a déjà fait au moins des dizaines de milliers de morts des deux côtés.
- Moscou veut "des signaux" -
Malgré l'absence d'avancées diplomatiques significatives, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réfuté jeudi que les discussions de paix étaient au point mort.
Il a assuré que Moscou attendait "des signaux de Kiev" pour convenir d'une date pour un troisième cycle de pourparlers bilatéraux, après deux réunions peu fructueuses mi-mai et début juin.
Les hostilités se poursuivront "tant que" Moscou considèrera impossible de "réaliser ses objectifs" par la seule voie diplomatique, a-t-il répété.
Lundi, le président américain Donald Trump avait annoncé vouloir envoyer "plus d'armes" à Kiev, provoquant le mécontentement du Kremlin, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des "conneries" sur l'Ukraine.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent, quant à eux, participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l'Ukraine, avec notamment Volodymyr Zelensky.
Les forces russes, qui occupent près de 20% du territoire ukrainien, continuent de progresser sur le front. Elles ont même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).
Enfin, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi qu'un de leurs agents avait été tué à Kiev, une affaire relativement rare dans le pays. Ce meurtre a été "salué" par des chaînes Telegram russes pro-Kremlin.