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La Défense civile locale a fait état d'au moins 31 morts dimanche dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza, à l'heure où les négociations indirectes pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas piétinent.
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Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha via les médiateurs internationaux -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, pour mettre fin à une guerre dévastatrice à Gaza.
Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.
Sept agences onusiennes ont averti samedi dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un "niveau critique" et constituait un "nouveau fardeau insupportable" pour "une population au bord de la famine".
Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a fait état d'au moins 31 Palestiniens tués dont des enfants dans des frappes israéliennes avant l'aube et tôt le matin.
Dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), 10 personnes ont été tuées dans une frappe, a-t-il ajouté. Dix autres dont des enfants ont été tués tôt le matin près d'un point de distribution d'eau potable également à Nousseirat. Trois autres ont péri dans un raid contre le camp de déplacés d'Al-Mawassi (sud), selon lui.
L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a dit examiner ces informations.
- "Enormes explosions" -
A l'hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah (centre), des Palestiniens pleurent la mort de proches tués à Nousseirat, près des dépouilles enveloppées dans des linceuls en plastique.
"Nous avons été réveillés par le bruit de deux énormes explosions. On a vu notre voisin, Abou Jihad Al-Arbid, et ses enfants sous les décombres de leur maison bombardée", a raconté Khaled Rayan un habitant de Nousseirat.
"Je dis à tous les négociateurs: ce qui nous arrive n'est jamais arrivé dans l'histoire de l'humanité (...) Assez", a lancé de son côté Mahmoud al-Chami, un autre résident du secteur.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.
L'attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Au moins 57.882 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes dans le territoire palestinien, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.
- "Fenêtre d'opportunité" -
Samedi, une source palestinienne proche des pourparlers a dit que le Hamas rejetait "totalement" un plan d'Israël qui prévoit "le maintien de (ses) forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza". Les négociations à Doha rencontrent "des obstacles".
Selon elle, l'objectif d'Israël est "d'entasser des centaines de milliers de déplacés" dans le sud de Gaza, "en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Egypte ou d'autres pays".
Une deuxième source palestinienne a néanmoins fait état de "progrès" sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
"Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations", a rétorqué un responsable israélien.
Il a accusé le Hamas de refuser de "faire des compromis" et de mener "une guerre psychologique visant à saboter les négociations".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de son pays: libérer les otages toujours retenus, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.
A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir pour réclamer le retour des otages.
"La fenêtre d'opportunité pour ramener chez eux tous les otages est ouverte pour le moment, mais ça ne sera pas le cas longtemps", a dit un ancien otage libéré, Eli Sharabi.