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Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes d'avoir tué 12 civils druzes après leur entrée dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions.
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Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants locaux druzes et ont instauré un cessez-le-feu, affirmant vouloir rétablir le calme après deux jours d'affrontements entre combattants druzes et bédouins ayant fait une centaine de morts.
L'aviation israélienne a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida, où Israël dit défendre la communauté druze majoritaire dans cette ville.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que 12 civils druzes avaient été "exécutés" sur place mardi par les forces gouvernementales après la "prise d'assaut" d'une maison d'hôtes de la ville.
Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte.
"Je me trouve dans le centre de Soueida", a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui. "Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages".
"L'un de mes amis qui habite dans l'ouest de la ville m'a dit qu'ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison", a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité.
- "Pratiques sauvages" -
"Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (...) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages", a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de "dizaines" de civils tués.
L'entrée des forces syriennes a déclenché des affrontements avec des combattants druzes et l'agence officielle Sana a fait état ensuite de bombardements aériens israéliens sur cette ville d'environ 150.000 habitants.
Israël, techniquement en guerre avec la Syrie, avait affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie.
"Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux Druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie", ont déclaré conjointement le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.
- Confusion -
Les autorités syriennes avaient annoncé mardi matin un "cessez-le-feu total" après deux jours de combats meurtriers, mais la situation semblait confuse.
Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes mais l'un d'eux leur demandant de combattre.
Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies.
Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des bédouins, selon l'OSDH, des témoins et des groupes druzes.
Selon l'OSDH, les affrontements ont fait 99 morts, parmi lesquels 60 druzes, pour la plupart des combattants mais également deux femmes et deux enfants, 18 bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept hommes armés non identifiés.
Le ministère de la Défense a fait état de 18 morts dans les rangs des forces armées.
Les tensions couvaient en particulier depuis des heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, qui avaient fait plus de 100 morts.
Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu Assad, puis contre les druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.