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Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes d'avoir exécuté 19 civils druzes après leur entrée dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions.
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Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d'y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche.
Israël, qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d'environ 150.000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes et affirmé qu'elle tenait Israël pour responsable de leurs "conséquences".
Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol.
L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté "quatre civils druzes, dont une femme", dans un village voisin, et qu'un autre groupe avait abattu trois hommes, en présence de leur mère, à proximité d'un rond-point au nord de Soueida.
Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu.
- "Pratiques sauvages" -
"Je me trouve dans le centre de Soueida", a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui. "Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages".
"Un ami qui habite dans l'ouest de la ville m'a dit qu'ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison", a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité.
"Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (...) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages", a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de "dizaines" de civils tués.
L'émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé "inquiétantes" les violences dans la région de Soueida et dit oeuvrer "avec toutes les parties" pour un retour au calme.
Après avoir déployé d'importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté.
Des bombardements aériens israéliens ont ensuite visé les forces gouvernementales. Israël, techniquement en guerre avec la Syrie voisine, avait affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de ce pays.
"Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie", ont déclaré conjointement le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
- Confusion -
La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.
Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies.
Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des bédouins, selon l'OSDH, des témoins et des groupes druzes.
Selon l'OSDH, les affrontements ont fait 116 morts, parmi lesquels 64 druzes, pour la plupart des combattants mais également deux femmes et deux enfants, 18 bédouins et 34 membres de forces de sécurité.
Les autorités syriennes ont annoncé mardi matin un "cessez-le-feu total", mais la situation semblait confuse.
Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes mais l'un d'eux leur demandant de combattre.
Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu le président déchu, puis contre les druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.