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Donald Trump a déclaré mardi que l'Ukraine ne devrait pas prendre la capitale russe Moscou pour cible, le Kremlin affirmant lui que la livraison de nouvelles armes à Kiev ne ferait que "prolonger la guerre".
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Lundi, le président américain s'est engagé à fournir des équipements militaires supplémentaires à l'Ukraine et a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin à son offensive dans ce pays, déclenchée en février 2022, sous peine de sanctions sévères.
Le quotidien Financial Times a, en outre, rapporté que Donald Trump aurait encouragé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à frapper Moscou.
"Non, il ne devrait pas cibler Moscou", a toutefois répondu le président américain devant la presse, ajoutant que Washington ne fournirait pas à Kiev de missiles à longue portée.
A Moscou, réagissant au plan américain, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé que "cette décision prise à Washington, dans les pays de l'Otan et directement à Bruxelles sera perçue par Kiev non comme un signal en faveur de la paix mais comme un signal pour la poursuite de la guerre".
"Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois mais ça ne semble pas se concrétiser", a-t-il regretté lundi à la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.
Sans accord d'ici à 50 jours, les Etats-Unis mettront en place des "droits de douane secondaires", c'est-à-dire contre les alliés de Moscou, a-t-il averti.
L'an dernier, les principaux partenaires commerciaux de la Russie étaient la Chine, pour quelque 34% du total des échanges, ainsi que, dans une moindre mesure, l'Inde, la Turquie et le Bélarus, selon les Douanes russes.
Pékin a fustigé mardi une "coercition qui ne mène nulle part".
- "Partage du fardeau" -
Donald Trump a par ailleurs annoncé lundi que des équipements militaires "d'une valeur de plusieurs milliards de dollars", en particulier des systèmes de défense antiaérienne Patriot, seraient envoyés à l'Ukraine.
Ce matériel sera acheté par les membres européens de l'Otan. Mark Rutte a précisé que l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, le Canada, la Norvège, la Suède et le Danemark feraient partie des acheteurs.
Le Danemark et les Pays-Bas ont annoncé mardi à Bruxelles être prêts à participer au plan de Donald Trump.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a cependant appelé les Etats-Unis à "partager le fardeau".
"Nous saluons l'annonce du président Trump d'envoyer davantage d'armes à l'Ukraine, bien que nous aimerions voir un partage du fardeau", a-t-elle déclaré à Bruxelles devant la presse.
Elle a aussi concédé qu'aucun accord n'avait pu être obtenu mardi sur un 18e "paquet" de sanctions contre la Russie, en raison de l'opposition de la Slovaquie.
Mardi, le ministère russe de la Défense a encore revendiqué la prise de deux villages dans la région de Donetsk (est).
Les attaques aériennes russes se sont aussi intensifiées ces dernières semaines.
Dmitri Peskov a affirmé que la Russie restait prête à négocier mais attendait "des propositions de la partie ukrainienne" concernant un troisième cycle de négociations, après deux récentes sessions peu fructueuses à Istanbul.
Moscou, qui rejette toute trêve prolongée, exige, entre autres, que l'Ukraine lui cède quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à rejoindre l'Alliance atlantique.
Inacceptable pour Kiev qui réclame, avec ses alliés européens, un cessez-le-feu sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix et veut que l'armée russe se retire entièrement du territoire ukrainien.
- "Partie d'échecs" -
Des Moscovites interrogés par l'AFP considèrent les déclarations de Donald Trump comme un jeu politique.
"C'est une partie d'échecs", commente Svetlana, une ingénieure dans l'aéronautique.
"Les négociations vont se poursuivre", juge cette femme de 47 ans, peu impressionnée. Donald Trump "a donné 50 jours, et puis ensuite ce sera prolongé", ajoute-t-elle.
Dans l'est de l'Ukraine, des soldats ukrainiens se disent quant à eux reconnaissants, sans nourrir trop d'illusions.
Un militaire de 44 ans, qui se fait appeler Shah, dit ainsi ne pas croire aux paroles de Donald Trump, dénonçant un "fossé entre les promesses (des Etats-Unis) et la réalité".
Un autre soldat, Master, juge que les systèmes Patriot, très efficaces contre les frappes aériennes russes, "auraient pu être envoyés plus tôt" et sauver des vies.
Avec sa longue barbe rousse, Rouslan, 29 ans, est plus positif. "Mieux vaut tard que jamais", soupire-t-il.