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Israël a bombardé mercredi le quartier général de l'armée syrienne à Damas, après avoir menacé d'intensifier ses frappes contre les forces gouvernementales si elles ne quittaient pas la ville à majorité druze de Soueida, après trois jours de violences qui ont fait près de 250 morts.
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Les affrontements se poursuivaient mercredi dans cette ville du sud de la Syrie, jusque-là tenue par des combattants druzes locaux, où les forces du pouvoir islamiste syrien et leurs alliés se sont déployées mardi avec une claire volonté d'y étendre leur autorité.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions, notamment des exécutions sommaires de civils et des pillages.
La plupart des tués sont des combattants de deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont "21 exécutés sommairement" par des membres des forces gouvernementales, selon l'OSDH.
Israël, qui occupe et a annexé une partie du plateau syrien du Golan, a répété ces derniers jours qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune, et a menacé d'intensifier ses frappes menées depuis lundi si les forces syriennes ne se retiraient pas de cette région.
L'armée israélienne "augmentera l'intensité de ses réponses contre le régime si le message n'est pas compris", a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, en exigeant du pouvoir syrien qu'il "laisse tranquilles" les druzes de Soueida.
"Israël n'abandonnera pas les druzes en Syrie et imposera la politique de démilitarisation" dans le sud du pays annoncée après la chute de l'ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre, a affirmé le ministre.
Mettant ses menaces à exécution, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé l'entrée du quartier général de l'armée syrienne à Damas.
La télévision d'Etat syrienne a de son côté rapporté que deux personnes avaient été blessées dans le centre de la capitale, sans préciser l'emplacement exact des faits.
L'armée israélienne a également annoncé renforcer ses troupes à la frontière syrienne et dit avoir identifié des "dizaines de suspects" qui tentaient de franchir la frontière depuis la Syrie.
- "Sauvez Soueida" -
A Soueida, où les autorités ont proclamé mardi un cessez-le-feu qui n'a pas été respecté, deux correspondants de l'AFP ont entendu mercredi des tirs intermittents et l'un d'eux a vu de la fumée s'élevant de plusieurs quartiers.
"Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (...) je ne pense pas sortir et de toute manière il n’y a aucune possibilité de fuir", a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone.
"S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues", a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité.
L'un des correspondants de l'AFP a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance.
Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l'une de leurs positions.
Le site local Suwayda 24 a rapporté "un violent bombardement à l'artillerie et au mortier" sur la ville et ses environs depuis l'aube.
Le ministère syrien de la Défense a affirmé que "des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville", après la proclamation du cessez-le-feu.
"L'armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville", a ajouté le ministère, cité par l'agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux.
Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain Donald Trump, au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "et à tous ceux qui ont une influence dans le monde".
"Sauvez Soueida", a-t-il dit, ajoutant: "Notre peuple est exterminé et tué de sang-froid". Les principaux chefs religieux druzes ont des positions divergentes et cheikh Hejri s'était démarqué mardi en appelant les combattants de cette minorité à ne pas déposer les armes.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.