Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le pouvoir syrien a annoncé samedi un cessez-le-feu dans les combats intercommunautaires à Soueida et le début du déploiement de ses forces dans cette province à majorité druze du sud du pays, où des violences sporadiques sont encore signalées.
Taille du texte:
Les violences intercommunautaires opposant combattants tribaux et bédouins sunnites d'une part et druzes de l'autre ont fait plus de 700 morts depuis le 13 juillet selon une ONG et poussé des dizaines de milliers de personnes à la fuite.
Dans un communiqué, la présidence a annoncé un "cessez-le-feu immédiat" et appelé "toutes les parties à le respecter entièrement" après les violences impliquant les druzes, une minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam.
Le pouvoir d'Ahmad al-Chareh a aussi annoncé le renvoi de ses forces dans la province de Soueida après un accord de cessez-le-feu conclu, sous l'égide des Etats-Unis, avec Israël, jusque-là opposé à la présence des forces gouvernementales syriennes dans cette région.
Samedi matin, des affrontements sporadiques ont eu lieu dans la province de Soueida, située près du plateau syrien du Golan occupé et annexé par Israël, selon des témoins.
"Les forces de la sécurité intérieure ont commencé à se déployer dans la province de Soueida (...) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos", a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Noureddine al-Baba dans un communiqué sur Telegram.
"Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins", a écrit M. Barrack sur X.
- 718 morts selon une ONG -
Depuis le 13 juillet, les affrontements entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des années, dans la province de Soueida ont fait 718 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville éponyme qui fonctionne encore, a accueilli "plus de 400 corps depuis lundi", parmi lesquels "des femmes, des enfants et des personnes âgées", a dit à l'AFP le médecin Omar Obeid.
"Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune", a déclaré à un correspondant de l'AFP Rouba, membre du personnel de l'hôpital qui ne veut pas donner son nom de famille. La ville est privée d'eau et d'électricité et les communications sont coupées.
Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh qui, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes, avait renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé ces forces d'avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.
Les autorités avaient été contraintes de retirer leurs forces jeudi, après des menaces et des bombardements d'Israël sur des cibles du pouvoir syrien. M. Chareh avait alors dit sa volonté d'éviter une "guerre ouverte" avec Israël.
- "Les gens manquent de tout" -
Un premier cessez-le-feu avait été conclu entre les parties syriennes, mais la présidence a accusé jeudi les combattants druzes de l'avoir violé.
Vendredi, des combattants de tribus arabes sunnites ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins, selon des correspondants de l'AFP sur place. Des combats ont ensuite éclaté à l'entrée de la ville avec les groupes druzes positionnés à l'intérieur.
Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l'AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) "en réponse aux appels à l'aide des bédouins".
Le correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, au nord de la ville de Soueida, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.
Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
"Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades", a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation de la Croix rouge internationale en Syrie.
Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.