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Le pouvoir syrien a annoncé samedi le début du déploiement de ses forces dans la province à majorité druze de Soueida, où des combats intercommunautaires sporadiques se poursuivent selon des correspondants de l'AFP sur place.
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Ces affrontements entre tribus et bédouins sunnites d'une part et des combattants de la minorité druze de l'autre ont continué, après que le pouvoir d'Ahmad al-Chareh a annoncé un cessez-le-feu en appelant "toutes les parties à le respecter".
Dans la ville de Soueida, des colonnes de fumée s'élèvent de la ville où des tirs résonnent, selon des images de l'AFP. Des combattants tribaux tirent en l'air dans une rue, d'autres circulent à bord de camionnettes. A côté un véhicule endommagé et un immeuble noirci par le feu.
"Nous sommes venus ici et nous allons les massacrer dans leurs maisons", a déclaré en référence aux druzes l'un des combattants tribaux au visage masqué, se faisant appeler Abou Jassem.
M. Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités en Syrie, après l'annonce par Washington d'un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.
Samedi, le pouvoir a annoncé le renvoi des forces gouvernementales dans la province de Soueida. Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.
"Les forces de la sécurité intérieure ont commencé à se déployer dans la province de Soueida (...) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
- "Rôle important" -
"Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins", a dit M. Barrack.
Dans son discours, M. Chareh a souligné "le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie en ces circonstances difficiles".
Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé à l'AFP être venu avec ses hommes de Hama (centre) "en réponse aux appels à l'aide des bédouins".
Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. Mais l'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont accusé ces forces d'avoir combattu au côté des bédouins et commis des exactions.
Les autorités avaient été contraintes de les retirer jeudi, après des menaces et des bombardements d'Israël sur des cibles du pouvoir à Damas. M. Chareh avait alors dit sa volonté d'éviter une "guerre ouverte" avec Israël.
- Ni eau, ni électricité -
Un premier cessez-le-feu annoncé en début de semaine n'a pas tenu, la présidence accusant les druzes de l'avoir violé.
Vendredi, le médecin Omar Obeid à l'hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a affirmé que l'établissement avait accueilli "plus de 400 corps depuis lundi" dont des femmes, des enfants et des personnes âgées".
"Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune", a déclaré un autre membre du personnel de l'hôpital de la ville privée d'eau et d'électricité et où les communications sont coupées.
Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent encore plus le pouvoir de M. Chareh dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.
En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements forces de sécurité et des hommes fidèles au président déchu dans l'ouest du pays, selon un bilan de l'OSDH.
Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.