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Un hôpital de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien, où Israël étend ses opérations meurtrières contre le Hamas sous un flot de condamnations internationales.
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Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les 2,4 millions d'habitants de Gaza sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, tandis que les centres de distribution d'aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs.
L'ONU a accusé mardi l'armée israélienne d'avoir tué depuis la fin mai plus de 1.000 personnes qui attendaient de l'aide.
"A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza", a ajouté le médecin.
A l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l'AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d'être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.
La Défense civile a annoncé mardi que des frappes israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.
Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit "une explosion massive" qui a soufflé leur tente en pleine nuit.
"J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient", a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière.
- "Nuit de terreur" -
Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit "une nuit de terreur" dans ce camp, "des frappes aériennes et des explosions ininterrompues".
La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et appelé la population à évacuer.
L'armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient "identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté" en visant l'origine des tirs.
Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.
La situation humanitaire à Gaza est "moralement inacceptable", a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa.
"Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas", a-t-il ajouté.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a alerté sur le risque "extrêmement élevé" de violations graves du droit international après l'extension des opérations israéliennes.
- "Situation effroyable" -
L'Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur.
"Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Après un appel lancé par 25 pays à la fin "immédiate" de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale "puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il s'y passe.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, était interrogé sur la radio France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans "une situation effroyable", selon la direction de l'agence.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une offensive dans laquelle au moins 59.106 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.