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Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien, où selon l'ONU "la famine frappe à toutes les portes".
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De son côté, la Défense civile locale a annoncé que 15 Palestiniens avaient été tués dans de nouvelles frappes dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre, après que l'armée israélienne a annoncé avoir étendu ses opérations.
Selon le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-ville (nord), "21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim" en 72 heures dans plusieurs hôpitaux y compris le sien.
A l'hôpital Nasser (sud), des images de l'AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdel Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d'être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.
Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les quelque 2,4 millions d'habitants du territoire de 365 km2 sont soumis à des pénuries sévères de nourriture.
Israël, qui laisse entrer l'aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d'exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l'aide.
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a accusé l'armée israélienne d'avoir tué à Gaza depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l'aide humanitaire, dont la grande majorité près des centres de la fondation GHF soutenue par les Etats-Unis et Israël.
- "L'horreur" -
L'armée israélienne "doit cesser de tuer des personnes aux points de distribution" d'aide à Gaza, a affirmé la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas.
L'ONU refuse de travailler avec la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) au financement opaque, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
En riposte à une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas sur le sol israélien, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une campagne militaire d'envergure contre Gaza qui a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes, un désastre humanitaire et des destructions colossales.
"Il suffit de regarder l'horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l'histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a déclaré le patron de l'ONU Antonio Guterres au Conseil de sécurité.
Après plus de 21 mois de guerre, Israël continue de bombarder au quotidien le territoire situé à sa frontière sud et où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'UE et Israël, a pris le pouvoir en 2007.
Dans le camp d'Al-Chati (nord), qui abrite des milliers de déplacés, 13 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens.
- "Feu et poussière" -
"J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient", a raconté Raed Bakr, père de trois enfants, dans le camp.
Lundi, Israël a appelé la population à évacuer des secteurs à Deir al-Balah (centre), où elle a annoncé étendre ses opérations après des tirs contre ses soldats.
Le même jour, l'Organisation mondiale de la Santé a annoncé que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué par des soldats israéliens qui ont selon elle interrogé le personnel "sous la menace d'une arme".
Après un appel lancé par 25 pays à la fin "immédiate" de la guerre, la France a réclamé que la presse internationale "puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il s'y passe.
Les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'une trêve n'ont pas enregistré de progrès. Israël dit vouloir libérer les otages retenus à Gaza, chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza, l'entrée d'importantes aides et l'arrêt définitif de la guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
L'offensive de représailles israélienne à Gaza a coûté la vie à 59.106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.