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Israël a annoncé jeudi le rappel pour consultations de ses négociateurs engagés au Qatar dans les discussions de cessez-le-feu avec le Hamas, alors que la pression internationale s'intensifie pour mettre fin à près de deux ans d'une guerre dévastatrice à Gaza.
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"A la lumière de la réponse transmise ce matin par le Hamas, il a été décidé de rappeler l'équipe de négociation en Israël pour poursuivre les consultations", a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
La veille, le mouvement islamiste palestinien avait déclaré avoir répondu à une proposition de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, ravagée par plus de 21 mois de guerre et menacée de famine.
Pendant ce temps, les bombardements et tirs israéliens ont tué jeudi au moins 40 personnes dans le territoire palestinien assiégé, dont des enfants et des personnes venues recevoir de l'aide, selon la Défense civile locale.
Le Hamas a dit mercredi avoir transmis sa réponse à une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, associé à une libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Ces otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.
En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d'envergure à Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts et provoquant une catastrophe humanitaire.
Le Forum des familles d'otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa "vive inquiétude" après le rappel des négociateurs, estimant que "chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages".
Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, n'ont à ce jour abouti à aucun résultat concret.
Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l'entrée de l'aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d'où l'armée israélienne devrait se retirer, ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.
- "Les enfants tombent" -
Israël, qui refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent, a indiqué mercredi avoir "accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de (l'émissaire américain Steve) Witkoff", mais que "c'est le Hamas qui refuse".
Les Etats-Unis ont annoncé que M. Witkoff devait tenir des pourparlers en Europe cette semaine sur un cessez-le-feu et un "corridor humanitaire" pour acheminer l'aide à Gaza. Il pourrait ensuite voyager au Moyen-Orient.
Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l'AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'"il est extrêmement difficile d'obtenir de la nourriture" et de l'eau pour lui et sa famille.
"Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture", affirme une autre vidéaste de l'AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.
Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont appelé Israël à "autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza", se disant "profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie".
- Les gens "meurent de faim" -
Selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une "grande proportion" de la population à Gaza "meurt de faim".
Mardi, un hôpital du territoire palestinien a annoncé le décès de 21 enfants en 72 heures, morts de malnutrition ou de faim.
Le gouvernement israélien s'est défendu en affirmant mercredi qu"'à Gaza aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël", accusant le Hamas d'empêcher la distribution de l'aide et de la piller. Le Hamas rejette ces accusations.
Les agences humanitaires affirment que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.