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Israël a déclaré dimanche une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs zones de la bande de Gaza et annoncé qu'elle permettrait le passage de convois d'aide dans le territoire palestinien affamé.
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L'armée a aussi annoncé avoir parachuté de l'aide humanitaire sur Gaza, après des semaines de pression internationale pour permettre l'arrivée de vivres et autres denrées vitales pour la population du territoire, ravagé par plus de 21 mois de guerre.
Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.
L'ONU et des ONG s'alarment à présent d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d'habitants.
L'ONU ou les ONG opérant à Gaza n'ont pas réagi officiellement, mais des sources humanitaires ont dit attendre de voir les effets concrets de cette annonce sur le terrain.
Dans la nuit, le ministère des Affaires étrangères a annoncé "+une pause humanitaire+ dans les centres civils et les couloirs humanitaires pour permettre la distribution de l'aide humanitaire", faisant porter à l'ONU la responsabilité de son blocage.
La "pause tactique" dans les combats sera observée quotidiennement, à partir de dimanche, "de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)", à commencer par les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, al-Mawasi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, où il n'y a pas pour le moment d'opérations militaires, a précisé l'armée.
La Défense civile de la bande de Gaza avait annoncé samedi la mort de 50 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens.
- Bateau intercepté -
Samedi, un bateau exploité par le mouvement propalestinien "Flottille pour la liberté" qui se dirigeait vers Gaza chargé d'aide a été intercepté par l'armée israélienne, selon des images diffusées en direct par le groupe.
Son interception a été confirmée par Israël qui a indiqué que le navire faisait à présent "route en toute sécurité vers les côtes d'Israël".
Pressée notamment par Paris, Berlin et Londres de "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide", l'armée israélienne avait annoncé samedi que les premiers parachutages reprendraient le soir même.
Cette méthode, déjà mise en oeuvre en 2024 notamment par les Emirats arabes unis, la Jordanie et la France, avait été décriée par nombre de responsables humanitaires, qui l'avaient jugée dangereuse et de portée limitée, soulignant qu'elle ne pouvait se substituer à la voie terrestre.
Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l'aide et à évacuer des "enfants ayant besoin d'une assistance médicale", en collaboration avec "des partenaires tels que la Jordanie".
Les Emirats ont déclaré qu'ils reprenaient "immédiatement" les parachutages.
- "Nouvelle dynamique" -
Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse "inefficace" à la catastrophe humanitaire en cours.
"Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s'aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés", a-t-il déclaré.
Selon le président français Emmanuel Macron, une conférence lundi et mardi au siège de l'ONU à New York "doit ouvrir une nouvelle dynamique en faveur d'un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien, sur la base des deux Etats, seule solution à même de garantir la paix et la sécurité pour tous dans la région".
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.