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De premiers camions chargés d'aide ont traversé dimanche la frontière depuis l'Egypte vers la bande de Gaza assiégée et affamée, où Israël a déclaré une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs secteurs.
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Des images de l'AFP montrent une file de camions chargés de sacs blancs traversant, du côté égyptien, l'entrée du terminal de Rafah, qui mène au sud du territoire palestinien.
Toutefois, les camions n'entrent pas directement dans la bande de Gaza, où le poste-frontière est fermé depuis plus d'un an, et devront avant cela parcourir quelques kilomètres jusqu'au point de passage israélien de Kerem Shalom pour y être inspectés.
"Le rêve de ma vie est devenu de manger un morceau de pain et de pouvoir en donner à mes enfants. Chaque jour, mon mari part à l'aube pour essayer de trouver de la farine (...) mais il revient sans rien", a raconté à l'AFP Suad Ishtaywi, une femme de 30 ans qui vit sous une tente dans le nord de Gaza.
"Nous avons entendu aux informations que des camions transportant de la farine et de la nourriture allaient entrer à Gaza. Nous espérons que s'ils entrent, ils parviendront jusqu'à nous", a-t-elle ajouté.
Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries.
L'ONU et des ONG s'alarment d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d'habitants.
- "Un flux constant" -
A Beit Lahia, dans le nord de Gaza, des images tournées par l'AFP ont montré dimanche des foules de Palestiniens marchant dans le sable au milieu des ruines, portant sur le dos des sacs de farine qu'ils venaient de récupérer au poste-frontière de Zikim.
La Jordanie avait annoncé l'envoi d'un convoi de 60 camions transportant 962 tonnes de denrées alimentaires vers ce point de passage.
Israël a annoncé qu'une "pause tactique" serait observée quotidiennement, à partir de dimanche de 10H00 à 20H00, pour permettre la distribution de l'aide. Les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, al-Mawasi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, où il n'y a pas pour le moment d'opérations militaires, sont les premières concernées, a précisé l'armée.
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué cette annonce "bienvenue".
"En contact avec nos équipes sur le terrain qui feront tout leur possible pour atteindre autant de personnes affamées que nous le pouvons", a-t-il écrit sur X.
"C'est une étape bienvenue, mais nous devons voir des progrès réels sur le terrain", a déclaré à l'AFP Bushra Khalidi, une responsable de l'ONG Oxfam, en soulignant la nécessité "d'un flux d'aide constant et à grande échelle" et d'un "cessez-le-feu permanent".
- "Coûteux, inefficaces" -
Dans la nuit, Israël a diffusé les images d'un avion larguant des colis comprenant "sept lots d'aide contenant de la farine, du sucre et des conserves", lors d'une opération menée "en coordination avec des organisations internationales", selon l'armée.
"Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés", a estimé samedi le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.
Le Royaume-Uni avait annoncé samedi se préparer à larguer de l'aide et à évacuer des enfants à des fins médicales. Les Emirats arabes unis ont affirmé qu'ils reprenaient "immédiatement" les parachutages.
Israël nie depuis des mois tout blocage de l'aide et affirme ne pas être responsable des pénuries, accusant le Hamas de piller les cargaisons et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations affirment qu'Israël impose des restrictions excessives à l'entrée de l'aide dans le territoire.
Un bateau exploité par le mouvement propalestinien "Flottille pour la liberté", le Handala, est arrivé dimanche dans le port israélien de Ashdod après avoir été intercepté la veille en Méditerranée par l'armée alors qu'il se dirigeait vers Gaza, chargé d'aide.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.