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Les largages d'aide ont repris dimanche sur la bande de Gaza assiégée et affamée, où Israël a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.
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Les premiers camions chargés d'aide ont également traversé dimanche la frontière depuis l'Egypte vers le point de passage israélien de Kerem Shalom, distant de quelques kilomètres, pour y être inspectés avant d'entrer dans la bande de Gaza.
Des images de l'AFP montrent une file de camions chargés de sacs blancs traversant, du côté égyptien, l'entrée du terminal de Rafah où le poste-frontière du côté palestinien est fermé depuis plus d'un an.
L'armée israélienne a elle aussi annoncé avoir parachuté de l'aide, après des semaines de pression internationale pour permettre l'arrivée de vivres pour la population du territoire ravagé par la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.
- "La faim est impitoyable" -
"Des avions israéliens ont largué sept caisses de vivres (...) dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Des dizaines de personnes se sont précipitées pour les récupérer, on dirait une guerre. Tout le monde essayait d'attraper tout ce qu'il pouvait", témoigne Samih Humaid, 23 ans, qui dit être rentré avec "seulement trois boîtes de fèves". "La faim est impitoyable", ajoute-t-il.
De précédents parachutages, menés en 2024 par plusieurs pays, avaient été jugés dangereux et de portée limitée par nombre d'ONG.
"Nous avons entendu aux informations que des camions transportant de la farine et de la nourriture allaient entrer à Gaza. Nous espérons que s'ils entrent, ils parviendront jusqu'à nous", raconte à l'AFP Souad Ishtaywi, une femme de 30 ans qui vit sous une tente dans le nord de Gaza.
Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries.
L'ONU et des ONG s'alarment d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d'habitants.
A Beit Lahia, dans le nord de Gaza, des images de l'AFP ont montré dimanche des foules de Palestiniens marchant dans le sable au milieu des ruines, portant sur le dos des sacs de farine qu'ils venaient de récupérer au poste-frontière de Zikim.
- "Plus d'excuses" -
La Jordanie avait annoncé l'envoi de 60 camions transportant 962 tonnes de denrées alimentaires vers ce point de passage.
Israël a annoncé qu'une "pause tactique" serait observée quotidiennement de 10H00 à 20H00, pour permettre la distribution de l'aide. Les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, Al-Mawassi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, sont les premières concernées, a précisé l'armée.
Israël nie depuis des mois tout blocage de l'aide et affirme ne pas être responsable des pénuries, accusant le Hamas de piller les cargaisons et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations affirment qu'Israël impose des restrictions excessives à l'entrée de l'aide.
"Il existe des couloirs sécurisés. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui, c'est officiel. Il n'y aura plus d'excuses", a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
La Défense civile de Gaza a annoncé dimanche que 27 personnes avaient été tuées dans le territoire, pour la plupart avant l'annonce de la pause des combats.
Le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a salué cette annonce "bienvenue".
"En contact avec nos équipes sur le terrain qui feront tout leur possible pour atteindre autant de personnes affamées que possible", a-t-il écrit sur X.
- Besoins "immenses" -
"C'est une étape bienvenue, mais nous devons voir des progrès réels sur le terrain", a déclaré à l'AFP Bushra Khalidi, une responsable de l'ONG Oxfam, en soulignant la nécessité "d'un flux d'aide constant et à grande échelle".
"L'assistance dont ont besoin les familles gazaouies est immense, elle va bien au-delà de simples colis de nourriture", a dit à l'AFP Rosalia Bollen, une porte-parole de l'Unicef.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
L'armée israélienne a annoncé dimanche la mort au combat, la veille, de deux soldats de 20 et 22 ans, ce qui porte à 462 le nombre de soldats tués à Gaza.
En riposte à l'attaque, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.821 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.