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Israël a annoncé lundi que de premières cargaisons d'aide humanitaire depuis le déblocage des points de passage la veille avaient été distribuées dans la bande de Gaza, où la malnutrition a atteint des "niveaux alarmants", selon l'ONU.
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Pour la première fois depuis des mois, des camions chargés d'aide internationale avaient traversé dimanche le point de passage de Rafah, qui mène vers le sud du territoire palestinien depuis l'Egypte, après l'annonce par Israël d'une pause quotidienne des combats dans certains secteurs à des fins humanitaires.
"Des avions israéliens ont largué sept caisses de vivres (...) dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Des dizaines de personnes se sont précipitées pour les récupérer, on dirait une guerre. Tout le monde essayait d'attraper tout ce qu'il pouvait", a témoigné Samih Humaid, un homme de 23 ans, disant être rentré avec "seulement trois boîtes de fèves".
"La faim est impitoyable", a-t-il-ajouté.
Début mars, Israël avait imposé à Gaza un blocus hermétique, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries et un risque de famine généralisées, selon l'ONU et les ONG, parmi ses plus de deux millions d'habitants.
Les taux de malnutrition dans la bande de Gaza atteignent "des niveaux alarmants", a prévenu dimanche l'Organisation mondiale de la santé, en estimant que le "blocage délibéré" de l'aide humanitaire avait coûté la vie à de nombreux habitants.
Lundi, Israël a annoncé que l'aide acheminée par 120 camions avait été "distribuée" dimanche dans le territoire par l'ONU et des organisations internationales.
Selon l'ONU, l'aide contenue dans plus de cent camions avait pu être distribuée dimanche.
Sous très forte pression internationale, Israël avait annoncé une pause des combats, chaque jour entre 10H00 et 20H00, dans plusieurs secteurs afin de permettre la distribution de l'aide le long de couloirs sécurisés.
- "Plus d'excuses" -
"Nous avons entendu aux informations que des camions transportant de la farine et de la nourriture allaient entrer à Gaza. Nous espérons que s'ils entrent, ils parviendront jusqu'à nous", a confié à l'AFP Souad Ishtaywi, une femme de 30 ans qui vit sous une tente dans le nord du territoire.
Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, nie tout blocage de l'aide, accusant le mouvement islamiste palestinien Hamas de piller les cargaisons et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer.
Mais ces organisations affirment qu'Israël impose des restrictions excessives qui les empêchent de travailler.
Des images de l'AFP, tournées pendant une visite supervisée par l'armée israélienne, ont montré des camions chargés d'aide entrer du côté palestinien de la zone frontalière de Kerem Shalom, proche de Rafah, où étaient entreposés de grandes quantités de colis et de gros sacs de farine.
Dans le nord de Gaza, à Beit Lahia, des images tournées dimanche ont montré des foules de Palestiniens marchant au milieu des ruines, portant sur le dos des sacs de farine qu'ils venaient de récupérer au poste-frontière de Zikim.
La Jordanie avait annoncé l'envoi de 60 camions transportant 962 tonnes de denrées alimentaires vers ce point de passage.
Depuis les airs, trois avions jordaniens et émirati ont largué dimanche 25 tonnes d'aide, tandis que l'armée israélienne a elle aussi parachuté des colis.
- Des besoins "immenses" -
De précédents parachutages, menés en 2024 par plusieurs pays, avaient été jugés dangereux et de portée limitée par nombre de responsables humanitaires.
Plusieurs ONG ont salué la reprise des livraisons d'aide, tout en soulignant qu'elles restaient très insuffisantes face à des besoins immenses.
"Avant la guerre, entre 500 et 1.000 camions entraient chaque jour, et les besoins ont depuis augmenté de manière exponentielle", a déclaré dimanche à l'AFP Bushra Khalidi, une responsable de l'ONG Oxfam.
"L'assistance dont ont besoin les familles gazaouies est immense, elle va bien au-delà de simples colis de nourriture", a souligné Rosalia Bollen, une porte-parole de l'Unicef.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.821 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.