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Un "bon" compromis ou une capitulation face à Trump? L'Union européenne a cherché lundi à défendre son accord commercial noué avec les Etats-Unis, qui suscite des réactions très contrastées des capitales et grandes industries.
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"Je suis 100% sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les Etats-Unis", a affirmé le négociateur en chef de l'UE, Maros Sefcovic, lors d'une conférence de presse.
"C'est clairement le meilleur accord que nous pouvions obtenir dans des circonstances très difficiles", a revendiqué ce commissaire européen, responsable des tractations avec Washington au nom des 27 Etats membres.
Scellé dimanche en Ecosse par la cheffe de la Commission, Ursula von der Leyen, et Donald Trump, le "deal" prévoit une taxe de 15% sur les produits européens exportés aux Etats-Unis.
C'est bien plus que le taux en vigueur avant le retour au pouvoir du président américain. Mais bien moins que ce que le milliardaire républicain menaçait d'imposer au Vieux continent, faute d'accord.
En plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'est engagée à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis.
Les autres modalités ne sont pas encore connues et devraient être partagées par l'UE et les Etats-Unis dans une déclaration commune au cours des prochains jours.
Mais l'accord a déjà fait bondir plusieurs capitales.
Le Premier ministre français François Bayrou a accusé l'Europe de se "soumettre" aux Etats-Unis, et regretté un "jour sombre".
Pour le dirigeant hongrois Viktor Orban, très critique de Bruxelles, Donald Trump n'a fait qu'une bouchée de la Commission européenne, chargée de négocier cet accord commercial au nom des 27 Etats membres.
Ce partenariat commercial a même été raillé par Moscou, qui a moqué les conséquences "très dures" pour l'industrie européenne.
- "Le mieux qu'on pouvait obtenir" -
La présidente de la Commission européenne a au contraire défendu un "bon accord" assurant qu'il apporterait "de la stabilité" aux consommateurs, investisseurs et industriels des deux côtés de l'Atlantique.
L'accord permet d'"éviter une escalade inutile", a estimé le chancelier allemand Friedrich Merz. Il évite un scénario "potentiellement dévastateur", a renchéri la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.
A Bruxelles, on admet que le deal négocié place les Européens dans une moins bonne posture qu'auparavant. Tout en martelant que les alternatives - des droits de douane encore plus élevés ou l'incertitude autour de l'absence d'accord - auraient été bien pires.
Et pour cause: les deux principales puissances commerciales de la planète s'échangent chaque jour près de 4,4 milliards d'euros de biens et services.
Le commissaire européen Maros Sefcovic a souligné qu'il s'était rendu à Washington 10 fois avec ses équipes pour trouver une issue à ce différend commercial. Et que des droits de douane plus élevés auraient mis jusqu'à 5 millions d'emplois européens en péril.
Mais à l'image des capitales européennes, les Bourses mondiales ont aussi réservé un accueil mitigé à cet accord, évoluant sans véritable entrain.
Pour le lobby européen de l'automobile, une des industries les plus touchées par ces droits de douane, il marque une "désescalade" bienvenue dans un contexte de "grave incertitude".
Les droits de douane convenus restent "trop élevés", a toutefois protesté la chimie allemande, qui représente des géants industriels comme Bayer ou BASF.
Il "illustre la difficulté qu'a encore l'UE à faire valoir la puissance de son économie et l'importance de son marché intérieur", a encore déclaré la première organisation patronale française, le Medef.