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Un seul parti, mais deux candidats: les Républicains ont lancé formellement lundi l'ex-Premier ministre Michel Barnier dans la course à la législative partielle prévue à la rentrée à Paris où la ministre LR de la Culture Rachida Dati sera également en lice.
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Un petit tour de moins de 15 minutes et elle s'en est allée: Rachida Dati, visage fermé, s'est rendue en fin d'après-midi à la réunion de la commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains pour leur annoncer qu'elle serait bien "candidate" à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris.
Dans un entretien accordé au Parisien avant la réunion, la maire du VIIe arrondissement, qui a refusé de s'exprimer devant la presse, n'a pas mâché ses mots à l'encontre de son rival Michel Barnier, dont elle n'a manifestement pas apprécié qu'il se lance il y a deux semaines dans cette législative.
"Cette élection ne peut pas servir qu'à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C'est un manque de respect pour tout le monde, en plus de son parachutage", déplore-t-elle, reprochant à son concurrent d'avoir été "poussé par ceux qui veulent m'empêcher de gagner Paris".
La CNI n'a pas tenu compte de ses arguments et a investi son rival à l'unanimité des votants et une seule abstention.
A son arrivée, Michel Barnier a tenté de se montrer constructif: "Je ne suis candidat contre personne, ou plutôt avec tout le monde", a-t-il déclaré, assurant qu'il était "très déterminé, très humble".
- "Mieux placée" -
Cet instance a ainsi désigné Agnès Evren, la présidente de la fédération LR de Paris, la plus importante du parti, pour "conduire les discussions" avec la ministre de la Culture "et bâtir une liste de rassemblement" pour les municipales.
Cette initiative pourrait être un premier pas vers l'"accord gagnant-gagnant" souhaité à la sortie de la CNI par l'ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse qui voyait Michel Barnier candidat LR à la législative et Rachida Dati à la municipale.
Un participant à la CNI, interrogé par l'AFP, a toutefois posé des conditions à une éventuelle candidature de la ministre de la Culture à Paris: "une liste majoritairement LR et pas de chasse aux sorcières contre ceux qui avaient critiqué le débauchage de Rachida Dati par la macronie".
A ce stade, Les Républicains n'ont pas validé formellement la candidature de Mme Dati pour l'Hôtel de Ville. "Ce n'est plus seulement une question de personnalité mais d'équilibre", s'est contenté de commenter Bruno Retailleau la semaine dernière.
Michel Barnier s'est porté candidat le 15 juillet, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq dans cette circonscription du centre de Paris, qui englobe une partie du VIIe arrondissement.
Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par Gabriel Attal pour entrer dans son gouvernement comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.
- "Dallas" -
La stratégie du Savoyard, qui nourrit des ambitions présidentielles, suscite des interrogations au sein de LR. Un cadre du parti le soupçonne "de briguer la présidence du groupe des députés", actuellement occupée par Laurent Wauquiez, une rumeur démentie par l'entourage de l'ancien Premier ministre.
Cette double candidature complique aussi la tâche du bloc central.
Les autres membres de la coalition gouvernementale n'ont guère apprécié sa façon de faire, à l'image de Gabriel Attal qui a "regretté" que LR ne se soit pas coordonné avec Renaissance, alors que le député sortant siégeait dans les rangs du parti présidentiel.
"L’opposition municipale ne peut pas être Dallas", a tancé Pierre-Yves Bournazel prétendant Horizons à la mairie de Paris, en défendant sur BFMTV une candidature de "l'apaisement".
Ces divisions pourraient ravir la gauche. Elle avait créé la surprise l'an dernier en parvenant à se glisser au second tour dans cette circonscription, longtemps considérée comme "imperdable" par la droite. Les socialistes doivent choisir leur candidat dans les jours qui viennent.
Par ailleurs, la CNI a investi des candidats à deux autres législatives partielles prévues cet automne: Bernard Pecou dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne et Christophe Sougey de Funès dans la 5e des Français établis hors de France.