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L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, arrive jeudi en Israël pour "discuter des prochaines étapes" de la guerre à Gaza avec l'allié israélien, sous une pression internationale inédite d'un nombre croissant de pays promettant de reconnaître un Etat de Palestine.
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Après 22 mois d'une guerre sans répit contre le Hamas, ce territoire sous blocus israélien est désormais menacé d'une "famine généralisée", selon l'ONU, et totalement dépendant de l'aide humanitaire distribuée par camions ou larguée depuis les airs. "C'est une vraie famine (...). Beaucoup de gens meurent de faim", s'est même inquiété le président Donald Trump, face à aux images d'enfants amaigris à Gaza.
Jeudi matin, plusieurs dizaines de corps, touchés par balles et tués la veille autour de camions transportant de l'aide selon les proches des victimes, gisaient empilés à la morgue de l'hôpital al-Chifa, a constaté un correspondant de l'AFP.
- Quel "jour d'après"? -
L'envoyé spécial du président Donald Trump est attendu à la mi-journée en Israël, où il devrait rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Selon la presse israélienne, il pourrait se rendre dans la bande de Gaza pour y visiter un site de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël, en charge de la distribution de l'essentiel de l'aide dans le territoire palestinien, mais avec laquelle les organisations internationales refusent de travailler.
Sa visite en Israël intervient près de deux semaines après l'échec de négociations indirectes, sous médiation américaine, qatarie et égyptienne, entre Israël et le Hamas en vue d'un cessez-le-feu.
Mardi, face à "l'incapacité persistante" d'Israël à empêcher une catastrophe humanitaire à Gaza, le Canada a annoncé son intention de reconnaître l'Etat de Palestine, dans la foulée de la France et du Royaume-Uni.
Israël a dénoncé une "campagne de pression internationale déformée" venant "récompenser le Hamas et nuire aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza".
Mais depuis son offensive militaire visant à "éradiquer" le mouvement islamiste et libérer les otages, le gouvernement israélien semble peiner à trancher sur une solution politique pour Gaza, et plus généralement sur une sortie de crise pour le "jour d'après" selon une expression souvent reprise.
Dans ce contexte, la frange la plus radicale de la coalition gouvernementale plaide pour un retour des colonies à Gaza, évacuées en 2005 sur ordre d'Ariel Sharon. Et les incidents se multiplient en Cisjordanie, impliquant notamment des colons et des assaillants palestiniens.
La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
Les représailles d'Israël ont fait au moins 60.239 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Israël a annoncé dimanche une pause limitée des combats afin de permettre l'acheminement de l'aide dans le territoire, où vivent quelque 2,4 millions de Palestiniens.
- "Protéger" les médicaments -
Jeudi matin, la Défense civile a annoncé la mort de 58 personnes, tuées la veille au soir par des tirs israéliens autour d'une distribution d'aide dans le nord du territoire, revoyant à la hausse un précédent bilan d'une trentaine de morts.
L'armée israélienne a immédiatement démenti, assurant "n'avoir connaissance d'aucune victime résultant de ses tirs" et parlant de "coups de semonce" visant à disperser un rassemblement "autour de camions d'aide (...) à proximité immédiate" de ses troupes.
Selon des témoins, des camions d'aide ayant franchi le poste de contrôle militaire israélien de Zikim pour se rendre dans des entrepôts du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été assaillis par la foule, et des coups de feu ont alors éclaté.
Jeudi matin, des dizaines de corps, essentiellement des hommes tués par balles, étaient empilés dans la morgue de l'hôpital al-Chifa, dans la ville de Gaza, où les familles se rassemblaient pour retrouver les dépouilles de leurs proches, a constaté un correspondant de l'AFP.
Toujours selon la Défense civile, 38 autres personnes ont été tuées au cours de la nuit et à l'aube dans plusieurs opérations israéliennes. Interrogée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner, mais a insisté sur la difficulté de vérifier sans les coordonnées précises de ces divers incidents.
Mercredi, l'ONU a jugé que les conditions de la distribution d'aide aux habitants de Gaza étaient "loin d'être suffisantes", alors que les camions de vivres sont souvent pris d'assaut et pillés.
A tel point que le ministère gazaoui de la Santé a appelé jeudi les habitants "à tout faire pour protéger l'arrivée en toute sécurité d'un convoi" de médicaments d'une "importance cruciale" attendu ce jour. "Ces camions ne contiennent aucun produit alimentaire", a insisté le ministère.