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L'armée israélienne se préparait vendredi, sous les critiques internationales, à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de "vaincre" le Hamas et assurer la libération des otages.
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Après 22 mois d'une guerre dévastatrice, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et depuis l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.
L'Allemagne a réagi en annonçant suspendre les exportations des armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.
Ce plan "doit être immédiatement stoppé", a affirmé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié d'"erreur" le plan israélien et la Chine s'est dite "gravement inquiète".
Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé que la décision israélienne signifiait le "sacrifice" de ces otages. Le mouvement islamiste a aussi dénoncé "un nouveau crime de guerre" qui "coûtera cher" à Israël.
A Gaza, où la population vit au quotidien sous les bombes, ballottée au gré des ordres d'évacuation émis par l'armée israélienne, des habitants disaient craindre le pire.
"Ils nous disent d'aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit", a témoigné à l'AFP Maysa Al-Chanti, une femme de 52 ans, mère de six enfants.
Et en Israël, les familles d'otages, qui manifestent quotidiennement pour réclamer la libération de leurs proches, s'inquiètent elles aussi.
Ce plan "signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien", a affirmé le Forum des familles.
- "Conclure la guerre" -
Jeudi, M. Netanyahu avait annoncé qu'Israël avait "l'intention" de prendre le contrôle de la bande de Gaza, aux mains du Hamas depuis 2007, sans toutefois "la gouverner" ou la "garder".
Il avait affirmé vouloir ensuite "passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront (...) correctement", sans "menacer" Israël et "en offrant une vie agréable aux habitants".
Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière.
Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.
Selon le communiqué officiel, le cabinet de sécurité a adopté "cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas; le retour de tous les otages, vivants et morts; la démilitarisation de la bande de Gaza; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza; l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne".
En Israël, le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a fustigé une "catastrophe" qui va amener "la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et (provoquer) une faillite diplomatique".
La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours une opération de plusieurs mois visant "à conquérir l'ensemble de la bande de Gaza".
Elle s'est fait aussi l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir.
Selon la radio publique Kan, le plan approuvé, en plusieurs étapes, prévoit de "conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois" vers des camps de réfugiés. "Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur".
Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan, à l'heure où les négociations menées par les pays médiateurs sont au point mort, "sert de facto d'ultimatum au Hamas: accepter l'accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza".
- Entre 70 et 80 camions -
La guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien, a plongé dans une profonde crise humanitaire le petit territoire, dont les habitants dépendent totalement de l'aide internationale.
Amjad Al-Chawa, directeur du Réseau des ONG palestiniennes à Gaza, a expliqué vendredi à l'AFP que les procédures d'inspection aux points d'entrée ralentissaient l'acheminement de l'aide.
"Entre 70 et 80 camions par jour, transportant uniquement certains types de marchandises", a-t-il déclaré alors que l'ONU estime les besoins à au moins 600 camions par jour.
Les représailles israéliennes ont déjà fait 61.258 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Du côté israélien, l'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.