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Les dirigeants européens vont s'adresser à Donald Trump mercredi, par visioconférence, pour tenter de le convaincre de défendre les intérêts de l'Ukraine lors de sa rencontre prévue avec Vladimir Poutine le surlendemain.
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Les Européens, que M. Trump s'est également engagé à contacter après son entrevue avec le président russe à Anchorage en Alaska, s'efforcent de peser sur le président américain d'ici vendredi. Ils redoutent que le sommet ne débouche sur une issue défavorable à l'Ukraine après trois ans et demi de conflit.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a donc invité Donald Trump et son vice-président JD Vance à s'entretenir mercredi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi qu'avec les chefs d'Etat et de gouvernement français, britannique, italienne, polonais et finlandais.
Mardi, les dirigeants des pays de l'UE - à l'exception de la Hongrie - ont insisté sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir "décider de leur avenir", jugeant que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que "dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités".
Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement ces derniers jours, dont ses plus proches partenaires: le Chinois Xi Jinping, l'Indien Narendra Modi, le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le Nord-Coréen Kim Jong Un.
M. Zelensky n'a pas été convié au sommet en Alaska, où Kiev et les Européens craignent que MM. Trump et Poutine ne s'entendent pour contraindre l'Ukraine à céder des portions de son territoire.
- Echanges de territoires -
Donald Trump est resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine. Il a dit vouloir "tâter le terrain" et jugé "très respectueux" de la part de son homologue russe de se déplacer en territoire américain.
Il s'est aussi dit "un peu contrarié que Zelensky dise +je dois avoir une autorisation constitutionnelle+" pour céder des territoires". "Car il y aura des échanges de territoires", a-t-il prédit, alors que l'armée russe occupe environ 20% du territoire ukrainien.
Avant son retour à la Maison Blanche, le président américain s'était vanté de pouvoir mettre un terme à trois ans d'invasion russe en "24 heures".
Mais ses ambitions ont été douchées par l'échec de trois cycles de pourparlers entre Kiev et Moscou organisés en Turquie.
Sur le terrain, les troupes russes grignotent du terrain depuis des mois.
L'armée ukrainienne a reconnu qu'elles avaient effectué ces derniers jours une percée de plusieurs kilomètres dans un secteur stratégique de la région de Donetsk, au nord-est de Pokrovsk.
Mardi à Kiev, M. Zelensky a affirmé que la Russie ne se préparait "pas à mettre fin à la guerre", mais à de "nouvelles offensives" en Ukraine.
Il a qualifié la rencontre Trump-Poutine de "victoire personnelle" pour le dirigeant russe et exclu tout retrait dans l'est de l'Ukraine dans le cadre d'un accord de paix.
Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.
Des exigences inacceptables pour l'Ukraine, qui exige un retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen.