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Donald Trump a affirmé mercredi vouloir organiser une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même "presque immédiatement" après le sommet en Alaska avec son homologue russe, afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine.
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Le président américain s'est exprimé devant la presse à Washington à la suite de ce qu'il a qualifié de "très bon appel" avec des dirigeants européens, sur fond de progression rapide des forces russes en Ukraine.
"Nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky et moi-même, s'ils veulent que je sois là", a-t-il déclaré.
Le président américain a cependant déclaré qu'il pourrait renoncer à organiser cette rencontre, en fonction de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine vendredi sur une base militaire américaine en Alaska.
"Si je sens que ce n'est pas approprié de l'organiser car nous n'avons pas obtenu les réponses que nous devons obtenir, alors il n'y aura pas de seconde rencontre", a-t-il affirmé.
"Nous espérons que le thème central de la réunion" entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska sera "un cessez-le-feu immédiat", a de son côté déclaré Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien s'exprimait de Berlin, où il a été reçu par le chancelier allemand, Friedrich Merz, pour une visioconférence avec Donald Trump et les principaux dirigeants européens, ceux de l'UE et de l'Otan.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a évoqué une chance "réelle" de cessez-le-feu, et ce "grâce au travail du président" américain.
- Evacuations -
Ces échanges ont eu lieu au lendemain de la plus grande progression en 24 heures des forces russes en territoire ukrainien depuis plus d'un an, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
Les troupes russes, dont l'avancée s'accélère, ont dit avoir conquis plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n'était plus arrivé depuis fin mai 2024.
Signe de la dégradation de la situation, l'Ukraine a ordonné mercredi l'évacuation de familles dans une dizaine de localités dans l'est, où les soldats russes ont rapidement gagné du terrain ces derniers jours.
Au moins trois personnes ont été tuées dans des tirs d'artillerie et des raids de drones russes dans la région de Kherson (sud) tôt mercredi, d'après les autorités régionales.
Pendant ce temps, l'activité diplomatique bat son plein depuis l'annonce du sommet à Anchorage, en Alaska, dont les Européens redoutent que l'issue ne soit défavorable à l'Ukraine, après trois ans et demi de conflit.
La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.
- "Conséquences très graves" -
Donald Trump a prédit "des échanges de territoires", à un moment où les soldats russes occupent environ 20% de l'Ukraine.
Mais il est aussi resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine, disant vouloir "tâter le terrain" vendredi.
Volodymyr Zelensky a lui exclu tout retrait de zones de l'est de l'Ukraine dans le cadre d'un accord de paix.
Pour Friedrich Merz, l'Ukraine "est prête à discuter de questions territoriales" mais pas d'"une reconnaissance légale" de l'occupation par la Russie de certaines parties de son territoire.
"Les questions territoriales (...) ne seront négociées que par le président ukrainien", a de son côté martelé Emmanuel Macron, pour qui "il n'y a pas aujourd'hui, de manière sérieuse, des schémas d'échanges territoriaux qui sont sur la table".
Selon le chef de l'Otan, Mark Rutte, "la balle est désormais dans le camp de Poutine".
Moscou de son côté a jugé "insignifiantes" ces consultations entre Américains et Européens.
Devant la presse mercredi, Donald Trump a averti que la Russie ferait face à des "conséquences très graves" si elle n'acceptait pas de mettre fin à la guerre, sans pour autant rentrer dans les détails.
Pour Volodymyr Zelensly, "des sanctions doivent être mises en place et renforcées si la Russie" refuse une trêve.
A Kramatorsk, une ville de l'est de l'Ukraine située à environ 20 km du front, des militaires ukrainiens semblaient résignés face à l'émulation diplomatique.
"Il y a déjà eu tellement de négociations entre les chefs d'Etat, mais rien ne change," a déclaré à l'AFP Dmytro, 21 ans.