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Zelensky et Trump tentent de trouver une approche commune vers la paix / Photo: Handout, Sarah Meyssonnier - UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/AFP/Archives
Zelensky et Trump tentent de trouver une approche commune vers la paix
Donald Trump et Volodymyr Zelensky vont tenter lundi lors d'une rencontre cruciale de rapprocher leurs visions pour l'heure très éloignées sur une trajectoire de paix en Ukraine, où la Russie continue ses frappes meurtrières.
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Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une humiliation publique du président ukrainien comme lors de sa dernière visite le 28 février? Ou les deux hommes parviendront-ils à trouver un terrain d'entente, sous la pression des dirigeants européens qui se déplacent également à Washington?
Alors qu'une alerte aérienne retentissait à Kiev, le chef de l'Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont été les premiers à arriver à la Maison Blanche, où ils ont été reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley.
Ont suivi, dans un ballet protocolaire sans précédent, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le président français Emmanuel Macron.
Le président ukrainien, qui verra donc d'abord Donald Trump en format bilatéral avant une réunion élargie avec les Européens, a redit lundi qu'il ne fallait pas que la Russie soit "récompensée" pour avoir envahi son pays en février 2022, et appelé à assurer une paix "solide et durable", passant par des garanties de sécurité.
- "Je sais exactement ce que je fais" -
Le président américain, qui n'a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, a lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky "pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le voulait".
Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n'a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur.
"Je sais exactement ce que je fais", a-t-il écrit lundi sur Truth Social.
Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu'il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu'il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu'à une adhésion à l'Otan.
Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d’inspiration militaire plutôt qu'un costume.
Donald Trump n'a pas décroché comme il l'espérait un cessez-le-feu pendant sa rencontre en Alaska avec le président russe, et lundi les combats continuaient, avec des tirs de drones et de missiles.
Une frappe de drone russe a fait sept morts et des blessés à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.
Deux personnes ont été tuées dans des frappes ukrainiennes dans les régions de Kherson et Donetsk, dont d'importantes parties sont sous contrôle des troupes russes, selon les autorités d'occupation.
- Clause de sécurité collective -
La réunion à Washington doit permettre d'aborder de possibles concessions territoriales et des garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Outre la question de la Crimée, un responsable au courant d'échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé à l'AFP que Donald Trump soutenait une proposition russe selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Lougansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud).
"Dois-je simplement tirer un trait sur toute ma vie là-bas? Comment peut-on abandonner sa patrie?", se désole Lioudmyla Bondareva, originaire de Bakhmout, opposée à la cession de sa région de Donetsk aujourd'hui rasée et occupée par les troupes de Moscou.
En rentrant d'Alaska, Donald Trump a évoqué la piste d'une clause de sécurité collective inspirée de l'article 5 de l'Otan, en dehors toutefois du cadre de l'Alliance atlantique, considérée par Moscou comme une menace existentielle.
Si "tout marche bien" lundi, le milliardaire républicain a laissé entrevoir un sommet tripartite avec MM. Poutine et Zelensky.