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La Colombie a annoncé vendredi une offensive militaire contre les guérillas responsables de l'attaque de policiers près de Medellin et de l'attentat à la bombe à Cali jeudi qui ont fait 19 morts, dont des civils, dans un pays plongé dans une profonde crise sur le plan de la sécurité.
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Le ministre de la Défense, Pedro Sanchez, s'est rendu vendredi à Cali (ouest) où au moins six civils sont morts et plus de 60 ont été blessés par l'explosion d'un camion piégé près d'une base aérienne.
Il a annoncé le lancement d'une opération baptisée "Sultana" pour protéger la Colombie "contre le terrorisme et le crime".
Le ministre a donné peu de détails sur l'opération, mais a précisé qu'elle consistait à renforcer une unité déjà chargée de retrouver et capturer des cibles de haut niveau.
"Le Bloc de recherche sera renforcé avec plus de capacités technologiques et de renseignement", a-t-il indiqué, en référence à cette unité de 700 personnes, semblable à celle qui avait traqué dans le passé des barons de la drogue comme Pablo Escobar.
- "Incroyablement puissant" -
Les habitants de Cali ont évoqué la violence de l'explosion jeudi qui a détruit des façades d'immeubles et blessé des passants, dont des enfants et une femme enceinte.
Quelques heures avant l'attaque de Cali, près de Medellin, deuxième ville du pays, 13 policiers ont été tués lors d'échanges de tirs et le lancement d'un drone explosif contre un hélicoptère. Ils entouraient une campagne d'éradication de plants de coca.
Les autorités attribuent ces crimes à deux dissidences des ex-FARC, en conflit entre elles, qui ont rejeté l'accord de paix signé en 2016.
Le ministre Sanchez a déclaré que dans les zones où opèrent ces deux groupes armés, les extorsions, les assassinats ciblés et l'enrôlement d'adolescents avaient diminué.
Cela "les a conduits à un désespoir" et les a poussés à "recourir à l'arme la plus criminelle et insensée qui puisse exister, c'est-à-dire le terrorisme", a-t-il dit.
"Nous affrontons une mafia internationale, avec des bandes armées ici" en Colombie, a déclaré le président Gustavo Petro après une réunion dans la nuit avec le haut commandement militaire.
Le premier président de gauche de Colombie fait face à des critiques croissantes visant sa stratégie de dialogue avec les groupes armés, plutôt qu'une guerre frontale.
- Créer un "climat d'inquiétude" -
Le maire de Cali a reconnu sur Blu Radio "une défaillance du renseignement qui doit être corrigée". Sur le site de l'attentat, un autre camion chargé d'explosifs n'a pas explosé, sinon "ça aurait été infiniment pire".
Le parquet a indiqué que deux personnes avaient été arrêtées en lien avec cet attentat.
L'un d'eux a été "capturé" par des habitants et frappé, a déclaré M. Petro.
Connu sous le pseudonyme de "Sebastian", les autorités le désignent comme membre de l'Etat-Major Central (EMC) qui avait déjà revendiqué une série d'attaques en juin qui avait tué cinq civils et deux policiers à Cali et les environs.
Aujourd'hui, les guérillas "cherchent à mettre le gouvernement au pied du mur et à générer un climat d'inquiétude lié aux élections de 2026", a déclaré à l'AFP Laura Bonilla, directrice adjointe de la fondation Paix et Réconciliation.
En mai prochain, la Colombie choisira un successeur à Gustavo Petro qui ne peut se représenter en vertu de la Constitution.
Les questions de sécurité, avec problèmes économiques, vont dominer la campagne.
Les critiques envers le président Petro accusent la gauche d'offrir aux groupes armés un espace pour se réorganiser et croître, en négligeant des opérations de renseignement coûteuses qui ont aidé à venir à bout des FARC.
Sous le mandat du président Petro, la production de cocaïne en Colombie, qui alimente financièrement de nombreuses opérations de groupes rebelles, a atteint des niveaux records selon l'ONU.