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Des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza ont tué lundi cinq journalistes, dont certains collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, le Premier ministre Benjamin Netanyahu déplorant "un accident tragique".
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Les raids qui ont coûté la vie à 15 autres personnes selon la Défense civile à Gaza ont été condamnées par l'ONU et plusieurs pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à "protéger" les journalistes.
En riposte à une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur son sol par le mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël mène depuis près de 23 mois une offensive qui a dévasté la bande de Gaza assiégée et provoqué un désastre humanitaire.
La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré la mort d'un collaborateur dans les frappes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, exprimant choc et tristesse.
Des images de l'AFP prises immédiatement après les raids montrent de la fumée couvrant l'air et des débris à l'extérieur de l'hôpital Nasser. Des Palestiniens se précipitent pour aider les victimes, transportant des corps ensanglantés dans le complexe médical.
Une femme en blouse blanche blessée est transportée sur une civière, la jambe bandée et les vêtements couverts de sang.
Reuters a indiqué qu'au moment de la première frappe, son collaborateur était en train de diffuser de l'hôpital un flux vidéo en direct, qui a été coupé brusquement.
Lors des funérailles, une foule a porté les corps de certains des journalistes tués, enveloppés dans des linceuls blancs avec leurs gilets pare-balles placés au-dessus.
- "Pratique abjecte" -
L'armée israélienne a reconnu avoir mené "une frappe dans la zone de l'hôpital Nasser" et affirmé qu'elle "ne ciblait pas les journalistes en tant que tels".
Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du 7-Octobre.
L'Association de la presse étrangère à Jérusalem a appelé Israël "à abandonner sa pratique abjecte consistant à prendre des journalistes pour cible".
D'après le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, l'établissement a été visé à deux reprises, d'abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien alors que les blessés étaient évacués.
Selon la Défense civile, 13 autres personnes ont péri ailleurs dans la bande de Gaza dans des frappes de l'armée israélienne qui contrôle environ 75% du territoire palestinien.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. Les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à entrer à Gaza et les médias internationaux s'appuient sur des journalistes locaux.
L'agence Reuters s'est dite "dévastée par le décès de Hossam al-Masri et les blessures infligées à un autre collaborateur, Hatem Khaled, lors des frappes israéliennes contre l'hôpital Nasser".
Associated Press a déclaré être "choquée et attristée" par le décès de Mariam Dagga, 33 ans, journaliste photo indépendante.
- "L'inaction du monde" -
Al Jazeera a condamné la mort du photojournaliste Mohammad Salama et accusé l'armée israélienne de vouloir "faire taire la vérité".
Il y a deux semaines, la chaîne a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une frappe ciblée de l'armée israélienne qui accusait l'un d'eux d'être un membre du Hamas, une accusation démentie par Al Jazeera.
Le syndicat des journalistes palestiniens a identifié les deux autres journalistes tués lundi comme Moaz Abou Taha et Ahmad Abou Aziz. Ce même syndicat a fait état d'un sixième journaliste, Hassan Douhan, tué par des tirs israéliens à Al-Mawassi, dans la région de Khan Younès.
Après les frappes, Philippe Lazzarini, chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a déploré "l'inaction du monde".
"Les journalistes ne sont pas une cible. Les hôpitaux ne sont pas une cible", a dit Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, appelant le monde à agir.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues à Gaza dont 27 sont décédées selon l'armée.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.