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Des centaines de manifestants réclamant la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages se sont mobilisés mardi matin en Israël, avant une réunion du cabinet de sécurité prévue en soirée qui pourrait discuter d'une reprise des négociations en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.
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La tenue de cette réunion a été annoncée lundi soir, après des frappes israéliennes sur un hôpital du sud de la bande de Gaza qui ont tué cinq journalistes, dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, suscitant une indignation internationale. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a déploré "un accident tragique" et ordonné une enquête, sans que l'armée ne communique sur la visée de ces raids.
Le bureau de M. Netanyahu n'a pas divulgué l'ordre du jour du cabinet de sécurité, mais selon les médias locaux, il devrait discuter d'une reprise des négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages.
Tôt mardi matin, des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv. A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages.
D'autres manifestants se sont rassemblés près d'une antenne locale de l'ambassade américaine, ainsi que devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l'AFP et les médias israéliens.
"Nous exigeons que nos dirigeants s'assoient à la table des négociations et n'en bougent pas tant qu'un accord n'aura pas été trouvé", résume Hagit Chen, dont le fils est captif à Gaza.
Yehuda Cohen, père d'un autre otage, déplore que Benjamin Netanyahu se moque de l'opinion "de la grande majorité des citoyens", qui souhaite la fin de la guerre à Gaza. "Nous devons conclure un accord sur les otages. Mon fils Nimrod doit être libéré".
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne.
"Leur temps est compté", s'inquiète Tsipi Haitovsky, mobilisée aussi pour "la fin du bain de sang en cours à Gaza".
La semaine dernière, M. Netanyahu a ordonné l'ouverture de négociations pour libérer tous les otages, quelques jours après l'aval donné par le Hamas à une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats Unis.
Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de la ville de Gaza, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien.
- "Protéger" les journalistes -
Les frappes israéliennes qui ont coûté la vie aux cinq journalistes - et à 15 autres personnes selon la Défense civile de Gaza - ont été condamnés par l'ONU et plusieurs pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à "protéger" les journalistes.
La chaîne qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont exprimé leur choc et tristesse.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent retenues à Gaza dont 27 sont décédées selon l'armée.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, et plongé le territoire palestinien dévasté et assiégé dans une catastrophe humanitaire.