Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Plusieurs milliers de manifestants réclamant la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages se sont rassemblés mardi en Israël, parallèlement à une réunion du cabinet de sécurité qui devait aborder une reprise des négociations de cessez-le-feu.
Taille du texte:
La réunion avait été annoncée lundi soir, après des frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, qui ont tué cinq journalistes dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, suscitant une vague de condamnations internationales.
Mardi, l'armée a affirmé avoir visé "une caméra placée par le Hamas dans la zone de l'hôpital Nasser, utilisée pour observer l'activité des troupes afin de diriger des activités terroristes contre elles". Elle a ajouté avoir tué six "terroristes" et publié des noms ne correspondant à aucun des journalistes tués.
Selon les médias locaux, le cabinet, dont l'ordre du jour n'a pas été communiqué, devait discuter d'une reprise des pourparlers après la proposition des médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), acceptée par le Hamas.
Doha a indiqué attendre toujours la réponse israélienne à cette proposition de trêve, assortie de la libération d'otages.
Tôt mardi, à l'entrée nord de Tel-Aviv, environ 400 manifestants ont arrêté des voitures, brandissant drapeaux israéliens et photos d'otages, a constaté un photographe de l'AFP.
D'autres se sont rassemblés près d'une antenne locale de l'ambassade américaine et devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l'AFP et les médias israéliens.
- "Chaque minute compte" -
Yehuda Cohen, père d'un autre otage, appelle aussi à conclure un accord: "Mon fils Nimrod doit être libéré".
En soirée, des centaines de personnes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, au moment où devait se tenir la réunion du cabinet.
A Tel-Aviv, plusieurs milliers de personnes ont participé à un rassemblement de solidarité avec les familles d'otages. "Le plus important en ce moment, c'est que les otages reviennent le plus vite possible parce que chaque minute compte", estime Carmel Madmon, biologiste de 37 ans.
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne.
"Leur temps est compté", s'inquiète Tsipi Haitovsky, qui demande "la fin du bain de sang en cours à Gaza".
La semaine dernière, M. Netanyahu a ordonné l'ouverture de négociations pour libérer tous les otages, sans citer la proposition des médiateurs.
Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de Gaza-ville, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien, ravivant l'inquiétude sur le sort des captifs et les pressions internationales pour une issue au conflit.
- "Aboutir à des résultats" -
Au lendemain des frappes à Khan Younès, l'ONU a pressé Israël non seulement d'enquêter sur ses raids meurtriers mais aussi "d'aboutir à des résultats".
M. Netanyahu avait annoncé lundi une enquête et déploré "un accident tragique".
Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, qui a recensé 20 morts au total, l'hôpital a été visé d'abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien en pleine évacuation des premières victimes.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.819 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.
L'aide internationale autorisée par Israël à entrer dans le territoire palestinien assiégé et dévasté est en "légère hausse", mais reste "une goutte d'eau dans l'océan", a déploré le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.
L'ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, en imputant la responsabilité à Israël, qui a dénoncé un "mensonge éhonté".