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Sautant d'un pied sur l'autre tel un sportif, avant d'entrer sur le court central de Roland-Garros pour son discours d'ouverture de la "REF" au son tonitruant de "Final Countdown", le président du Medef Patrick Martin a tancé mercredi les politiques qui ne savent pas "dépasser leurs rivalités", refusé tout retour de l'ISF et prévenu que le Medef était une force avec laquelle il fallait compter.
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La Rencontre des Entrepreneurs de France (REF)s'intitule cette année "Jeu décisif", clin d'œil au temple du tennis sur terre battue qui l'abrite pour la première fois, après six éditions à l'hippodrome de Longchamp.
M. Martin s'est dit "consterné" par "les premières réactions politiques" négatives à l'annonce par le Premier ministre François Bayrou qu'il se soumettrait le 8 septembre à un vote de confiance à l'Assemblée nationale. Elles "surajoutent à notre inquiétude et nous éloignent de l’acte offensif indispensable au rétablissement de notre pays".
Pour le président du Medef, "les décideurs politiques doivent dépasser leurs rivalités", mais il a constaté que "cela n’en prend pas le chemin".
Or la situation économique, et particulièrement celle liée à la concurrence internationale, "n’autorise plus ni le déni, ni les faux semblants, ni les demi-mesures, ni la démagogie", selon lui.
- "Vous comprenez mon message" -
Il compare régulièrement l'incapacité de la France à réduire son déficit public - 5,8% du PIB en 2024, presque le double du maximum de 3% toléré par Bruxelles - et les efforts couronnés de succès des pays du sud de l'Europe, anciens mauvais élèves de l'UE.
M. Martin avait remarqué mardi, dans une interview aux Echos, que le Parti socialiste "restait le pivot" des discussions budgétaires, comme en début d'année lorsqu'il avait permis au premier budget de François Bayrou d'être adopté en ne le censurant pas.
Dans ces conditions, le leader du Medef s'alarme des projets de surtaxation des plus riches en guise de gage à la gauche.
"On ne peut pas appeler à plus de production le matin, et taxer encore plus les actionnaires l’après-midi", a-t-il martelé.
C'est notamment l'objet de la "taxe Zucman", du nom de l'économiste français Gabriel Zucman, qui prône de taxer les plus riches à hauteur de 2% de leur patrimoine.
"Quelle qu’en soit la forme, un retour de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune, NDLR) serait ravageur pour notre économie, et nous nous y opposerons", a affirmé M. Martin.
- "C'est non !"-
Le leader patronal a observé que son mouvement - "première organisation patronale, et de loin!" avec 240.000 entreprises et 12 millions de salariés - "était puissant". "Qui comprendrait qu’il accepte de subir ? A tous ceux qui se bercent de cette illusion, je le dis aimablement, mais fermement : c’est non !", a-t-il lancé.
Comme chaque année, la REF se composera de tables rondes entre experts, chefs de grandes entreprises et membres du gouvernement, comme Eric Lombard (Economie) ou Sébastien Lecornu (Armées). François Bayrou lui-même y prononcera un discours jeudi. Le président sénagalais Bassirou Diomaye Faye doit également s'exprimer mercredi.
Le clou, particulièrement dans les circonstances politiques actuelles, sera le débat de clôture qui rassemblera les chefs de partis : Bruno Retailleau (LR), Jordan Bardella (RN), Gabriel Attal (Renaissance), Fabien Roussel (PCF), Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (Ecologistes). Patrick Martin a l'intention de "leur dire ce qu'il a à leur dire".
Olivier Faure (PS) et Edouard Philippe (Horizons) seront absents pour des raisons d'agenda.