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L'armée israélienne a affirmé jeudi avoir pris le contrôle de 40% de la ville de Gaza, la Défense civile locale faisant état de 61 morts dans les raids israéliens à travers le territoire palestinien ravagé par la guerre.
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Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses bombardements et ses opérations au sol à Gaza-ville.
Mais ni l'armée ni le gouvernement de Benjamin Netanyahu n'ont annoncé publiquement le début de l'offensive majeure pour s'emparer de la ville, prévue dans un plan approuvé en août.
Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, parmi les 61 Palestiniens tués, 30 ont péri dans les frappes à Gaza-ville (nord), présentée par l'armée comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.
"Aujourd'hui, nous contrôlons 40% du territoire de Gaza-ville", a indiqué le porte-parole de l'armée, Effie Defrin, dans une déclaration télévisée.
Selon les estimations de l'ONU, près d'un million de personnes vivent dans et autour de Gaza-ville. Des milliers de Palestiniens ont fui la ville ces dernières semaines selon des témoins.
- "Un million" -
Mercredi, un haut responsable militaire a déclaré qu'Israël s'attendait à ce "qu'un million" de personnes fuient vers le sud.
L'armée israélienne contrôle aujourd'hui environ 75% de la bande de Gaza, un territoire de 365 km2 où elle assiège les quelque deux millions d'habitants plusieurs fois déplacés par la guerre. L'ONU y a déclaré la famine, ce que dément Israël.
Le gouvernement Netanyahu a dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d'Israël.
Quasiment tous les jours, la Défense civile rapporte des dizaines de morts dans les opérations israéliennes.
Mais compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les informations des différentes parties.
A Gaza-ville, une frappe sur des tentes de déplacés a fait cinq morts, dont trois enfants, selon M. Bassal.
"Mes enfants et moi dormions dans la tente quand nous avons entendu le bruit d'une explosion. Des éclats nous sont tombés dessus, et les enfants ont commencé à crier", a indiqué à l'AFP Israa al-Basous, qui a vu la tente voisine s'embraser.
- "Ils tuent nos enfants" -
Dans le secteur de Nousseirat (centre), M. Bassal a affirmé qu'une frappe israélienne avait tué sept personnes, dont trois enfants.
Dans une tente touchée par le raid, un homme âgé et sa petite-fille inspectent les dégâts. Des morceaux de tissu pendent des piquets et des effets personnels détruits jonchent le sol, selon des images de l'AFP.
"Ils nous affament, nous privent d'eau, nous déplacent et tuent nos enfants, tout cela sous les yeux du monde", s'est exclamée Oum Nabil Al-Aish, une Gazaouie qui a perdu des proches.
Au lendemain de plusieurs manifestations à Jérusalem pour exiger un accord de cessez-le-feu et la libération des otages, des dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir devant la résidence du président israélien Isaac Herzog pour appeler à la fin de la guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza, dont 25 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.231 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.