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La police a arrêté 890 personnes à Londres lors d'une manifestation de soutien au groupe Palestine Action samedi, s'ajoutant à des centaines d'autres au Royaume-Uni depuis l'interdiction, très critiquée, de cette organisation.
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Les forces de l'ordre avaient averti qu'elles interpelleraient toute personne qui afficherait son soutien explicite à ce mouvement, classé comme "terroriste" par le gouvernement travailliste début juillet à la suite d'actes de vandalisme, notamment sur une base de l'armée de l'air.
Mais plusieurs centaines de personnes ont bravé le risque samedi à partir de la mi-journée devant le Parlement britannique, brandissant des pancartes "Je m'oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action".
Au total, la Metropolitan Police a annoncé dimanche qu'elle avait interpellé 890 personnes: 857 pour soutien à une organisation interdite en vertu de la législation sur le terrorisme, et 33 pour d'autres infractions, dont 17 pour violence envers des policiers.
"La violence à laquelle nous avons été confrontés au cours de l'opération était coordonnée et menée par un groupe de personnes, dont beaucoup portaient des masques pour dissimuler leur identité, dans le but de créer autant de désordre que possible", a dénoncé dans un communiqué Claire Smart, une responsable de la Met Police.
Durant le rassemblement, organisé par l'association Defend Our Juries, des tensions avaient éclaté entre les forces de l'ordre et des participants qui tentaient d'empêcher les arrestations, avait constaté une journaliste de l'AFP.
"Notre gouvernement a décidé d'interdire une organisation. C'est totalement déplacé et il devrait passer plus de temps à oeuvrer pour tenter d'arrêter le génocide (à Gaza) plutôt que d'essayer d'arrêter des manifestations", avait dénoncé auprès de l'AFP Nigel, 62 ans, dirigeant d'une entreprise de recyclage.
Il avait été interpellé par la police, sous les cris de "Honte à vous" lancés aux forces de l'ordre par d'autres manifestants.
- "Pas des terroristes" -
La police de la capitale britannique a indiqué avoir déployé plus de 2.500 agents pour encadrer une série de manifestations pro-palestiniennes dans la journée, dont une marche de soutien qui selon elle a réuni plus de 20.000 personnes et n'a donné lieu qu'à "très peu d'interpellations".
Avant son interdiction, Palestine Action revendiquait de dénoncer "la complicité britannique" avec l'Etat d'Israël, en particulier sur la question des ventes d'armes.
Cette interdiction a été jugée "disproportionnée" par l'ONU et dénoncée par des organisations de défense des droits humains et des personnalités comme le cinéaste britannique Ken Loach ou la romancière irlandaise Sally Rooney.
"Lorsque le gouvernement arrête des personnes en vertu de la législation antiterroriste pour avoir manifesté pacifiquement, quelque chose ne va vraiment pas ici au Royaume-Uni", a dénoncé samedi sur X Amnesty International, qui critique depuis longtemps une législation qu'elle juge "excessivement large et vague".
"Nous ne sommes pas des terroristes (...) Nous devons dire que Palestine Action a le droit d'exister. L'interdiction doit être annulée", avait insisté Polly Smith, retraitée de 74 ans présente au rassemblement.
Avant la mobilisation de samedi, plus de 800 personnes avaient déjà été arrêtées depuis juillet, et 138 inculpées de soutien ou d'incitation au soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart six mois de prison.
Celles considérées comme des organisateurs des rassemblements risquent jusqu'à 14 ans d'emprisonnement.
La cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a été autorisée à contester en justice l'interdiction du mouvement. Une audience est prévue en novembre.
Cette dernière a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.