Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La Russie a lancé dimanche sa plus grande vague de drones et missiles sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement, une attaque après laquelle Donald Trump s'est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre Moscou.
Taille du texte:
A un journaliste qui lui a demandé à la Maison Blanche s'il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu "oui, je le suis".
Auparavant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait estimé que "de tels meurtres aujourd'hui, quand la diplomatie réelle aurait pu commencer il y a longtemps, sont un crime délibéré et une prolongation de la guerre".
A Kiev, un journaliste de l'AFP a vu le toit de l'imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s'en échapper. Des hélicoptères lâchaient de l'eau sur l'édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.
"Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés par une attaque ennemie", a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.
Selon elle, aucune victime n'est à déplorer dans le bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d'après-midi que l'incendie qui s'était déclenché avait été éteint.
Dans la nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.
Plusieurs autres régions ont été touchées. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.
- "Faire monter la pression" -
Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été touchés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.
L'armée russe, comme elle le fait généralement, a assuré n'avoir visé que "des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport".
Elle a affirmé avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l'est, le sud et le centre de l'Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.
La Première ministre ukrainienne a souligné que "le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions."
"Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes", a-t-elle plaidé, réclamant également des "armes".
Lui faisant écho, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à faire monter la pression" sur la Russie, appelant les Européens à faire de même.
Le président français Emmanuel Macron a condamné l'attaque et estimé qu'elle illustrait le fait que "la Russie s'enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur".
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé que l'attaque montrait que Vladimir Poutine "ne prend pas la paix au sérieux". Quant à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, elle a fait le constat que le président russe "bafoue la diplomatie".
L'Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.
- Négociations dans l'impasse -
L'armée russe, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d'une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre).
Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit.
Ces efforts semblent néanmoins dans l'impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d'un cessez-le-feu ou d'une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l'Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.
La Russie, qui considère l'expansion de l'Otan à ses frontières comme l'une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu'elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu'un tel déploiement ferait de ces soldats des "cibles légitimes" pour l'armée russe.
Jeudi, Donald Trump avait annoncé qu'il s'entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.