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Des dizaines de milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont manifesté dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l'ancien président, jugé pour tentative de coup d'Etat.
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Le verdict du procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés devrait être connu d'ici le 12 septembre.
Accusé d'avoir conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d'extrême droite encourt 43 ans de prison.
Assigné à résidence depuis août, Jair Bolsonaro a été le grand absent des manifestations à São Paulo et Rio de Janeiro, qui ont chacune attiré environ 42.000 participants, selon les estimations du Political Debate Monitor de l'Université de São Paulo.
La manifestation principale s'est déroulée sur la célèbre avenue Paulista de São Paulo, en présence de plusieurs figures de la droite brésilienne.
Les soutiens politiques de l'ex-président (2019-2022), qui le considèrent pratiquement condamné d'avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023.
Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula une semaine après son investiture.
Jair Bolsonaro se trouvait alors aux Etats-Unis, mais il est accusé d'avoir incité les émeutiers.
Cette affaire a suscité l'ire du président américain Donald Trump, allié de M. Bolsonaro.
- "Merci Trump" -
Vêtus des couleurs verte et jaune du drapeau brésilien, les partisans de M. Bolsonaro se sont rassemblés sur l'avenue Paulista avec des pancartes en faveur de l'amnistie et contre Lula et les juges de la Cour suprême.
"Merci, président Trump", pouvait-on lire sur certaines pancartes ainsi que sur des banderoles adressées aux dirigeants de la Chambre des députés et du Sénat pour qu'ils activent le vote de l'amnistie.
Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs au Brésil, arguant qu'il y avait une "chasse aux sorcières" contre son allié.
Le pasteur évangélique ultraconservateur Silas Malafaia, organisateur de l'événement, et l'épouse de l'ancien président, Michelle Bolsonaro, étaient présents parmi plusieurs figures de la droite brésilienne.
"Il n'y a qu'un seul candidat pour nous : Jair Messias Bolsonaro", a déclaré le gouverneur de São Paulo, Tarcísio de Freitas, considéré comme le successeur potentiel de M. Bolsonaro pour la présidentielle 2026 et partisan de l'amnistie.
Consulté par l'AFP, M. de Freitas a assuré qu'il y a "largement assez de voix" au Congrès pour l'amnistie.
Inéligible jusqu'en 2030, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la "persécution" politique.
En ce jour de l'Indépendance, Lula a lui mené le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan "Brésil souverain", à la suite des droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump.
Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d'amnistie si la question est portée devant le Congrès.
"Si le vote a lieu au Parlement, l'amnistie est un risque (...) car l'extrême droite est encore très forte", a-t-il affirmé récemment lors d'une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est).
"Cette bataille doit aussi être menée par le peuple", a ajouté l'ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.
Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'"ultime espoir" de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés.
Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure que "rien n'est arrêté" au sujet de l'amnistie, tout en admettant l'intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès.