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L'Assemblée a renversé lundi François Bayrou, qui a échoué à obtenir la confiance des députés. Les regards sont désormais tournés vers Emmanuel Macron, qui nommera un nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours", en dépit des appels à la dissolution ou à sa démission.
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La mise au point a été rapide. Une demi-heure après que l'Assemblée a renversé François Bayrou, l'Elysée a fait savoir dans un communiqué qu'Emmanuel Macron, recevrait mardi le Premier ministre pour "accepter la démission de son gouvernement". Surtout, le chef de l'État "nommera un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours", pour succéder à son allié historique depuis 2017.
"Macron est désormais en première ligne face au peuple. Lui aussi doit partir", a lancé sur X le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, présent lundi dans les tribunes des visiteurs de l'Assemblée nationale.
"Un nouveau gouvernement, au vu de l'équation politique, ne passera probablement pas la discussion budgétaire", a affirmé Marine Le Pen, martelant que "la dissolution n'est pas pour (Emmanuel Macron) une option, mais une obligation".
La cheffe de file de l'extrême droite, qui a appris lundi la date de son procès en appel dans l'affaire des assistants d'eurodéputés, lui ayant valu une inéligibilité (13 janvier au 12 février 2026), se dit prête à "sacrifier" son mandat de députée pour porter son parti à Matignon.
La patronne des Ecologistes Marine Tondelier, elle-aussi présente en tribune, a appelé le chef de l'Etat à recevoir les chefs des partis de gauche avant de nommer le prochain Premier ministre.
- Pression budgétaire et sociale -
Plus tôt dans l'après-midi, François Bayrou s'était présenté dans l'hémicycle pour défendre son diagnostic sur les finances publics, dans un discours alarmiste. "Notre pronostic vital est engagé" à cause du surendettement, "notre État, notre indépendance, nos services publics, notre modèle social" sont en danger, a lancé le pensionnaire de Matignon.
Sans conjurer le sort promis depuis quinze jours. Au terme d'un débat marqué par un sévère réquisitoire des oppositions, seuls 194 députés (macronistes, MoDem, Horizons et Républicains) ont voté pour la confiance.
Largement insuffisant face aux 364 voix conjuguées de ses opposants, allant du Rassemblement national à La France insoumise. Plus dommageable pour la coalition gouvernementale, 27 députés LR ont voté pour la confiance mais 13 ont voté contre, et 9 se sont abstenus.
Et si le résultat était attendu, il n'en reste pas moins historique : François Bayrou, qui n'était pas obligé de solliciter la confiance des députés, devient le Premier chef de gouvernement de la Ve République à échouer sur un tel vote, moins d'un an après la censure du gouvernement de Michel Barnier.
Les tractations pour le remplacer sont déjà bien entamées, pressées par l'impératif du budget 2026.
Plusieurs dates plaident aussi pour une vacance courte: les mobilisations "Bloquons tout" le 10 septembre, syndicales le 18, ou la décision vendredi de l'agence Fitch qui pourrait dégrader la note de la dette française.
- "Qu'il vienne nous chercher" -
Mais dans l'entourage du Président, peu sont ceux qui l'imaginent nommer le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, quand ce dernier rejette lui-même l'idée d'un gouvernement "commun" avec des macronistes.
Plus probable donc: la négociation d'un accord de non-censure par une personnalité de droite ou du centre. "Le plus stable, c'est le socle commun qui dialogue avec les socialistes", estime un proche du président.
Plusieurs noms circulent : les ministres Sébastien Lecornu (Armées), Gérald Darmanin (Justice), Catherine Vautrin (Travail et Santé), Éric Lombard (Économie), le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, l'ancien chef de la diplomatie et ex-socialiste Jean-Yves Le Drian...
Autre solution proposée dans les couloirs du Palais Bourbon lundi, un négociateur chargé de trouver un accord budgétaire. Le président de Renaissance Gabriel Attal a notamment plaidé pour un "accord d'intérêt général" de dix-huit mois jusqu'à la présidentielle.