Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Après les émeutes meurtrières, les tractations vont bon train au Népal pour organiser la transition ouverte par la démission du Premier ministre KP Sharma Oli, qui pourrait être confiée à l'ancienne cheffe de la Cour suprême.
Taille du texte:
Les discussions ouvertes par l'armée, qui a repris le contrôle de la capitale Katmandou, ont fait émerger le nom de la magistrate Sushila Karki, 73 ans, a confié jeudi à l'AFP une représentante des manifestants.
"Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire", a déclaré Rakshya Bam, qui a participé aux négociations.
"Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision", a-t-elle poursuivie.
Les troubles, les plus meurtriers qu'ait connus le pays depuis 20 ans, ont débuté lundi, lorsque la police a brutalement réprimé des manifestations dénonçant un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.
Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d'une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des manifestants réunis sous une bannière "Génération Z" ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir.
Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.
L'armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu'à nouvel ordre.
Mercredi, le chef d'état-major de l'armée, le général Ashok Raj Sigdel, a entamé un dialogue avec diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour trouver une issue à la grave crise qui agite la petite république himalayenne.
Les négociations devaient se poursuivre jeudi.
Mercredi soir, des milliers de jeunes ont participé à une réunion virtuelle pour discuter de leurs revendications et du choix de leurs porte-parole.
- Elections anticipées -
Présenté comme l'un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l'ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé son soutien à Sushila Karki.
"Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d'un gouvernement provisoire", a assuré M. Shah sur Facebook. "Le travail de ce gouvernement sera d'organiser des élections pour donner un nouveau mandat" aux dirigeants du pays, a-t-il ajouté.
L'ancienne plus haute magistrate du pays n'a pour sa part pas évoqué, pour l'heure, l'idée d'élections anticipées. "Le Parlement reste", a-t-elle dit mercredi à l'AFP.
Son nom ne semble pas encore faire l'unanimité parmi les jeunes qui sont descendus dans les rues.
"Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là, avec des voix et des intérêts divergents", a commenté pour l'AFP la journaliste Pranaya Rana. "L'important pour eux est de se réunir (...) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes".
Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu'il démissionnait "afin que des mesures puissent être prises en vue d'une solution politique".
Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d'emploi et lassée de la corruption, exige le départ.
Dans la capitale Katmandou, l'armée a brièvement levé jeudi matin le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler dans les commerces ou d'effectuer des tâches jugées indispensables, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.
Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L'armée a annoncé une trentaine d'arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.
Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des émeutes, a-t-elle ajouté.