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Le président du Népal, Ramchandra Paudel, a promis jeudi de trouver "aussi vite que possible" une solution à la crise causée par la chute du Premier ministre après les émeutes meurtrières qui ont ébranlé le pays.
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Ouvertes dès mercredi autour du chef de l'armée, les discussions pour organiser la transition ouverte ont fait émerger le nom de l'ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, qui pourrait être nommée à la tête d'un gouvernement provisoire.
"Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire", a déclaré à l'AFP Rakshya Bam, une représentante des manifestants qui a participé aux premières tractations.
"Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision", a-t-elle poursuivie.
Chargé par la Constitution de nommer le Premier ministre, le chef de l'Etat a justement assuré jeudi faire "tous les efforts" pour "trouver une issue à la situation difficile que connaît le pays (...) pour protéger la démocratie et maintenir l'ordre".
M. Paudel, 80 ans, a promis que cette solution serait trouvée "aussi vite que possible" afin "de satisfaire les exigences des citoyens qui ont protesté".
Les troubles, les plus meurtriers survenus au Népal depuis l'abolition de la monarchie en 2008, ont débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.
Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d'une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des jeunes réunis sous une bannière "Génération Z" ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir dans la capitale Katmandou.
- "Des vraies réformes" -
Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.
L'armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu'à nouvel ordre.
Mercredi, le chef d'état-major de l'armée, le général Ashok Raj Sigdel, a convié à sa table diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour former un gouvernement provisoire.
"Nous avons besoin de vraies réformes, pas de postes au gouvernement", a-t-il poursuivi devant la presse. "Nous voulons que ça change (...) notre première exigence, c'est la dissolution du Parlement. Et la fin de la corruption doit être une priorité absolue".
Les discussions autour du chef d'état-major de l'armée ont continué jeudi.
Présenté comme l'un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l'ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé publiquement son soutien à la magistrate Sushila Karki.
"Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d'un gouvernement provisoire", a assuré M. Shah sur Facebook.
Son nom ne semble toutefois pas encore faire l'unanimité.
- Couvre-feu -
"Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là", a commenté pour l'AFP la journaliste Pranaya Rana. "L'important pour eux est de se réunir (...) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes".
Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu'il démissionnait "afin que des mesures puissent être prises en vue d'une solution politique".
Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d'emploi et lassée de la corruption, exige le départ.
Dans la capitale Katmandou, l'armée a brièvement levé jeudi le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.
Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L'armée a annoncé une trentaine d'arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.
Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des troubles. Selon des sources militaires, plus de 200 à peine avaient été repris jeudi, dont une soixantaine sur le sol indien.