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En quête de soutiens diplomatiques après l'intrusion de drones présumés russes sur son territoire, la Pologne a annoncé jeudi qu'elle avait saisi le Conseil de sécurité de l'ONU, lequel se réunira en urgence vendredi à New York.
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Jugée délibérée par Varsovie et ses alliés mais récusée par Moscou, l'intrusion d'une vingtaine de drones venus du ciel ukrainien et du Bélarus a suscité une vive émotion dans le pays, qui réclame un renforcement sur son sol des capacités militaires de l'UE et de l'Otan.
La saisine du Conseil de sécurité vise à "attirer l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l'ONU, mais aussi de l'Union européenne et de l'Otan", a justifié le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM.
La présidence sud-coréenne du Conseil de sécurité a indiqué jeudi qu'il se réunirait vendredi à 15H00 (19H00 GMT). Ce Conseil est composé de cinq membres permanents disposant du droit de veto, et divisés en deux groupes adverses sur le plan géopolitique: d'un côté les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni - pays alliés de la Pologne et de l'Ukraine -, de l'autre la Russie et la Chine.
L'intrusion des drones dans la nuit de mardi à mercredi survient dans un contexte déjà très tendu, à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre et qui ont conduit la Pologne à fermer sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et, de limiter le trafic aérien à ses frontières orientales.
La Lituanie et la Lettonie ont elles aussi annoncé des restrictions de trafic aérien à leurs frontières avec la Russie et le Bélarus.
- Pas de preuves -
Le ministre polonais de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a affirmé jeudi que les drones avaient décollé des régions russes de Briansk, de Koursk, d'Orel, de Krasnodar et de la Crimée.
Sans commenter directement ces accusations, les autorités russes ont nié toute implication, reprochant à Varsovie de n'avoir avancé aucune preuve matérielle.
Selon le ministre de la Défense polonais, plusieurs alliés de la Pologne lui ont depuis promis ou proposé d'envoyer des renforts dans le cadre de "la police du ciel" de l'Otan.
L'Allemagne a ainsi annoncé prolonger sa mission de protection de l'espace aérien polonais de trois mois et porter le nombre de ses avions de combat de deux à quatre. Les Pays-Bas ont de leur côté décidé d'accélérer la livraison de deux batteries Patriot, de déployer des systèmes de défense aérienne à courte portée ainsi que des systèmes de défense antidrones, avec 300 militaires.
La République tchèque va déployer trois hélicoptères Mi-17 tandis que, toujours selon Varsovie, la France et les Britanniques veulent engager des avions Rafale et Eurofighter. La Suède a elle aussi l'intention de muscler son effort.
- "Fuite en avant" -
Le président polonais Karol Nawrocki a convoqué pour jeudi après-midi une réunion d'un Conseil de la sécurité nationale avec la participation du chef du gouvernement Donald Tusk, des ministres compétents en matière de la sécurité, des responsables du Parlement et de tous les partis représentés au parlement.
L'intrusion des drones a provoqué une avalanche de protestations des alliés de la Pologne, de Berlin à Paris, de Washington à Bruxelles.
Le Conseil de l'Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l'Otan, a modifié le même jour le format de sa réunion hebdomadaire pour la tenir dans le cadre de l'article 4 du traité constitutif de cette organisation, dont Varsovie a demandé l'activation.
Celui-ci stipule que "les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée".
Jeudi, la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et soutien diplomatique de Moscou, a appelé au "dialogue".
"La Chine espère que toutes les parties concernées résoudront de façon appropriée leurs différends par le dialogue et la consultation", a indiqué Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.