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L'ancien chef de l'Etat brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné jeudi pour tentative de coup d'Etat et risque désormais plus de 40 ans de prison, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur.
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Par un score de 4 à 1 après le vote du juge Cristiano Zanin, cinquième et dernier magistrat à se prononcer, la Cour suprême a déclaré coupable l'ex-président (2019-2022), âgé de 70 ans.
Reconnu chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" malgré sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l'élection de 2022, Jair Bolsonaro risque jusqu'à 43 ans de prison.
La peine devrait être décidée dans les heures qui viennent.
"Ils appellent cela un procès alors que tout le monde connaissait le résultat avant même que cela commence", a réagi sur le réseau social X Flavio Bolsonaro. Le fils aîné de l'ex-président a fustigé une "suprême persécution".
Un journaliste de l'AFP a pu apercevoir l'ancien chef de l'Etat jeudi matin dans son jardin, vêtu d'un polo vert et d'un pantalon sombre, en compagnie d'un proche.
- "Tant d'attente" -
Le procès divise fortement une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.
Dans un bar de Brasilia où l'audience de jeudi est retransmise sur un écran géant, des applaudissements ont fusé quand la juge Carmen Lucia a voté la condamnation, ce qui a permis d'atteindre la majorité décisive avant même le vote du dernier magistrat. "Bolsonaro en prison!", ont crié certains.
"Après tant d'attente, cet individu exécrable se fait envoyer en prison", a jubilé Virgilio Soares, traducteur de 46 ans.
A l'inverse, pour Germano Cavalcante, ingénieur civil de 60 ans, "ce procès n'est pas juste". "Il est plus politique que judiciaire", estime-t-il.
L'affaire Bolsonaro est aussi à l'origine d'une crise sans précédent entre la première puissance d'Amérique latine et les États-Unis.
Dénonçant une "chasse aux sorcières" contre son allié d'extrême droite, le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.
Washington a également annulé les visas de plusieurs juges de la Cour suprême brésilienne et infligé des sanctions financières à l'un d'entre eux, Alexandre de Moraes, rapporteur du procès Bolsonaro.
- Amnistie -
M. Bolsonaro était jugé avec sept anciens proches collaborateurs, dont plusieurs ex-ministres et généraux.
C'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat doit répondre de telles accusations, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).
En votant mardi pour la condamnation, le juge Flavio Dino, ex-ministre de la Justice de Lula, a saisi l'occasion pour affirmer que les infractions jugées "ne sont pas susceptibles d'amnistie".
Un avertissement remarqué alors que le courant conservateur tente de faire approuver au Parlement une loi d'amnistie au bénéfice de son leader.
Avec déjà en tête de possibles recours contre une condamnation, le camp de l'ancien chef de l'Etat avait célébré mercredi le vote du troisième magistrat, Luiz Fux.
Développant une démonstration de plus de onze heures, ce dernier a été le seul à voter pour la relaxe de M. Bolsonaro. Il a démonté le dossier, dénoncé un manque de preuves et soutenu que le complot évoqué n'a jamais dépassé la "phase préparatoire".
L'argumentaire a provoqué la colère de Lula, qui a déclaré sur le média local Band que "Bolsonaro a tenté de mener un coup d'Etat dans ce pays". "Il y a des dizaines, des centaines de preuves", a-t-il lancé.