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Courir un 100 m en plein Paris, s'initier au basket fauteuil ou serrer la main d'un athlète médaillé: la première Fête du sport bat son plein dimanche, malgré un contexte plombé par la crainte de coupes budgétaires supplémentaires.
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A la suite de la grande parade des athlètes des Jeux de Paris qui s'était déroulée le 14 septembre 2024 sur les Champs-Elysées, Emmanuel Macron avait proposé d'instaurer tous les ans, à cette date, une Fête du sport à l'image de la Fête de la musique (21 juin).
Dans tout l'Hexagone, plus de 5.000 animations, démonstrations, rencontres avec des athlètes et autres initiations gratuites sont proposées par 73 fédérations sportives.
A Paris, la rue de Rivoli a été transformée en fin de matinée en un "Boulevard du sport" sur plus de deux kilomètres, avec des espaces de démonstrations et de pratique pour petits et grands, dont une piste de 100 mètres qui fait le plein.
Sous une pluie fine, Amara vient pour sa part de tester la boxe: "ça m'a plu, ça défoule!" raconte à l'AFP cette petite fille de neuf ans qui pratique déjà le karaté en club et espère dans la foulée "pouvoir essayer d'autres sports comme le MMA ou le taekwondo".
Un peu plus loin, Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a créé son propre club à Paris, échange au bord du terrain avec Hugo, 10 ans, venu tester la discipline: "c'est super dur! Et je ne savais pas qu'on ne pouvait pas du tout se lever du fauteuil", témoigne le jeune garçon.
"Il y a aussi des gens qui ne sont pas porteurs de handicap qui viennent me demander de faire du basket fauteuil dans mon club. Et je prends tout le monde", explique Sofyane Mehiaoui, qui reconnaît avoir "plus de demandes" d'adhésion depuis les Jeux paralympiques de Paris 2024.
- "Il faut des moyens" -
L'athlète handisport multimédaillée Marie-Amélie Le Fur et de nombreux sportifs de renom ont inauguré à la mi-journée ce "Boulevard du sport" en plein coeur de Paris.
La triple championne olympique Marie-José Pérec a notamment souligné "l'importance de donner envie à la population de faire une activité physique". Edgar Grospiron, président du comité d'organisation des JO d'hiver Alpes 20230, a lui qualifié cette Fête du sport de "trait d'union entre Paris 2024 et les Alpes 2030".
Plusieurs athlètes ont également insisté sur l'importance de donner des moyens au secteur, comme Marie Patouillet, championne olympique de para-cyclisme: pour répondre à la "nette augmentation des demandes de licences et de pratique pour les para-sports". "Il faut des moyens, des infrastructures et du matériel, et on appelle le gouvernement à ne pas diminuer" le budget du sport, a-t-elle déclaré à la presse.
Dans le plan de rigueur annoncé par l'ex-Premier ministre François Bayrou, les missions jeunesse et sport se voyaient rabotées de 17,6% pour l'année 2026, alors que le précédent budget avait déjà été bien rogné.
Un appel au boycott de la Fête du sport a d'ailleurs été lancé par le président PS du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, pour protester contre "le choix incompréhensible" du gouvernement "de réduire le budget du sport" et notamment l'exclusion des enfants de 6 à 14 ans du "pass Sport", réservé désormais aux ados.
Plus tard dans la journée, "une course de légende" opposera dans le bassin Grenelle - l'un des trois sites de baignade dans la Seine ouverts cet été au grand public - les nageurs Alain Bernard, Charlotte Bonnet, Jordan Coelho, Maxime Grousset, Camille Lacourt, Laure Manaudou, Florent Manaudou, Malia Metella et Yohann N'Doye-Brouard.